La vieille (...)
Publié le 20 mars 2024
(1006 lectures)
Bonjour les Ordissinautes
...
Quand nous avons emménagé dans notre nouvelle maison au siècle dernier à Nans sous Sainte Anne, une très vieille dame vivait seule au bout de notre rue...
Nous ne l'avons pas connue longtemps..."La Jeanne"
... il faut dire qu'elle n'était pas très causante, mais aujourd'hui j'ai envie de lui dédier ce poème de Sylvie Houbron mis merveilleusement en voix par Pascale Fuster, notre Épicière du village:
"La peau parcheminée, quasi transparente
Si fine : on voit battre son cœur en ses veines
Si douce des câlins et caresses donnés
Si blessée par la vie, le temps qui l'a striée…
Une peau solitaire qui n'a plus d'émoi
Peau solitaire parfumée au désarroi
Une peau veloutée comme poudre de riz
Peau qui, au contact de vêtements, frémit.
Des cheveux refusant de devenir neige ;
Des yeux doux, ridés, où des larmes se piègent
Des yeux délavés, usés d'avoir trop pleuré
Des yeux fanés, éteints, d'insomnies répétées…
Posant son regard sur une photo sépia..
Vie d'hier, souvenirs d'aujourd'hui: L'Histoire
Petite ou grande, mais c'est son histoire...
Pour, toujours, se souvenir face à ces rapiats
Ces médisants du : « il n'y a jamais rien eu »
Au « détail de l'histoire » face aux blessés, oui, eux!
Souvenir ; Souvenirs...
Déroutant ; Redoutant
Solitude Amplitude
Martyrs Partir…
Un cœur où résonnent tant de souvenirs
Une vie qui n'en peut plus de finir...
Détriment. Sentiments. Simplement. Réellement
Empire. Peines. Soupirs..."
.../...
[...]
En vidéo pour vous
...
Pour lire le poème complet :
Bonne semaine,
Alain

Quand nous avons emménagé dans notre nouvelle maison au siècle dernier à Nans sous Sainte Anne, une très vieille dame vivait seule au bout de notre rue...
Nous ne l'avons pas connue longtemps..."La Jeanne"

"La peau parcheminée, quasi transparente
Si fine : on voit battre son cœur en ses veines
Si douce des câlins et caresses donnés
Si blessée par la vie, le temps qui l'a striée…
Une peau solitaire qui n'a plus d'émoi
Peau solitaire parfumée au désarroi
Une peau veloutée comme poudre de riz
Peau qui, au contact de vêtements, frémit.
Des cheveux refusant de devenir neige ;
Des yeux doux, ridés, où des larmes se piègent
Des yeux délavés, usés d'avoir trop pleuré
Des yeux fanés, éteints, d'insomnies répétées…
Posant son regard sur une photo sépia..
Vie d'hier, souvenirs d'aujourd'hui: L'Histoire
Petite ou grande, mais c'est son histoire...
Pour, toujours, se souvenir face à ces rapiats
Ces médisants du : « il n'y a jamais rien eu »
Au « détail de l'histoire » face aux blessés, oui, eux!
Souvenir ; Souvenirs...
Déroutant ; Redoutant
Solitude Amplitude
Martyrs Partir…
Un cœur où résonnent tant de souvenirs
Une vie qui n'en peut plus de finir...
Détriment. Sentiments. Simplement. Réellement
Empire. Peines. Soupirs..."
.../...
[...]
En vidéo pour vous

Pour lire le poème complet :
Bonne semaine,
Alain