À S. Gainsbourg

Ecrit par l'Ordissinaute Jean-Pierre de Montrouge

Le2 / 3 / 1991, Serge Gainsbourg nous quittait. Pour l'anniversaire de sa mort, le plagiant comme il l'avait fait de Verlaine en écrivant ''Je suis venu te dire'' , Doris et moi même rendons,
respectueusement, à ce provocateur un dernier hommage.



A S. Gaisbourg

          Les journaux nous on dit que t'es parti...
Que nos larmes n'y pourront rien changer.
Comme dit si bien Verlaine aux vent mauvais,
Ils sont venu nous dire que t'es parti.
On se souvient de toi, on pleure,
On suffoque, on blêmi,
A présent qu'a sonnée ton heure,
Nos adieux, non jamais,
Car on est au regret
D'te dire qu'on est pas prêt,
Oui on t'aimait, oui mais…
Les journaux nous on dit que t'es parti,
Nos sanglots longs n'y pourront rien changer,
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Les journaux nous ont dit que t'es parti...
On se souvient de tes délires et on pleur
On sanglote, on gémie,
A présent qu'a sonnée ton heure
Ouais nous sommes au regret
De n'avoir plus de toi, que des souvenirs
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Qui s'en vont, de-ci, de-là,
Pareil à la feuille morte.




Tefaire nos adieux, on ne pourra jamais,
Caron est au regret de te dire que tu nous en a trop fait,
Ouimais on t'aimait, on t'aimera toujours.