Automne Pleuré
Publié le 11 octobre 2019
(673 lectures)
L'aube d'octobre lève à peine
La brume de mon rêve blanc.
Dans le plus profond de ma peine
Je l'entend.
J'ai l'impression de perdre haleine
À chacun de ses battements
Mon cœur n'irrigue plus la veine
Comme avant.
À chaque éveil je me rapproche
De toi qui animait mon porche
Ma source vive de bonheur.
Mon Amour comment te le dire ?
Le temps n'est plus fait que d'un pleur
Qui dilue l'air que je respire.
Ô ! Se rappeler la caresse
D'une main disparue,
Entendre une voix qui s'est tue !
Mais il vaut mieux avoir aimé,
Et perdu ce qu'on aime,
Que d'être frappé d'anathème
La brume de mon rêve blanc.
Dans le plus profond de ma peine
Je l'entend.
J'ai l'impression de perdre haleine
À chacun de ses battements
Mon cœur n'irrigue plus la veine
Comme avant.
À chaque éveil je me rapproche
De toi qui animait mon porche
Ma source vive de bonheur.
Mon Amour comment te le dire ?
Le temps n'est plus fait que d'un pleur
Qui dilue l'air que je respire.
Ô ! Se rappeler la caresse
D'une main disparue,
Entendre une voix qui s'est tue !
Mais il vaut mieux avoir aimé,
Et perdu ce qu'on aime,
Que d'être frappé d'anathème