âge sage...
Publié le 13 août 2019
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L'air est si pur, le ciel si haut, la brise passe
En effleurant à peine les feuillages roux.
Saison après saison, c'est vrai, le temps s'efface,
Et d'être plus lointain l'amour en est plus doux.
Les jours coulent sans heurts, la nature s'impose,
Car nous sommes si peu au regard du néant.
Je ne crains ni demain, ni la neige qui ose
Déposer sur mon front quelques flocons d'argent.
Et si dans le désert fleurit une pervenche,
Si l'ami fait un signe et tend vers vous la main,
L'ombre recule un peu, la vie prend sa revanche,
La solitude fait halte sur le chemin.
En effleurant à peine les feuillages roux.
Saison après saison, c'est vrai, le temps s'efface,
Et d'être plus lointain l'amour en est plus doux.
Les jours coulent sans heurts, la nature s'impose,
Car nous sommes si peu au regard du néant.
Je ne crains ni demain, ni la neige qui ose
Déposer sur mon front quelques flocons d'argent.
Et si dans le désert fleurit une pervenche,
Si l'ami fait un signe et tend vers vous la main,
L'ombre recule un peu, la vie prend sa revanche,
La solitude fait halte sur le chemin.