Voici un très beau poème écrit de la plume de Monique au sujet de la mort du toréador, une fin tragique à laquelle il fallait s'attendre dans l'arène face au taureau qui se défendait.

Adieu

Voici un très beau poème écrit de la plume de Monique au sujet de la mort du toréador, une fin tragique à laquelle il fallait s'attendre dans l'arène face au taureau qui se défendait.

Ecrit par l'Ordissinaute Mousse

ADIEU

Beau toréador, tu ne paraitras plus sur le sable des areénes
pour combattre les taureaux, que à ta manière tu aimais,
que tu étais beau dans ton habit de lumière, rutilant, scintillant
tu faisais battre les cœurs, avec tes yeux de velours et de braise
l'élégance, la souplesse de ton corps, de tes bras et de tes jambes
pour exciter la bête majestueuse, qui entrait dans l'arène, le museau écumant déjà,
tu allais jouer avec sa bravoure elle était prête.
aux sons des trompettes triomphantes, qui allaient rythmer ton travail du jeu de la mort.
beau torero, tes jeux d'adresses, le défit, le combat sans merci entre toi et la bête.
dans les gradins des arènes sous un soleil de plomb, un ciel d'azur,
tu faisais ovationner la foule en délire, chaque fois que les banderilles des picadors
se plantaient dan tes flancs, que le sang coulait, cela te stimulais, alors que la bête s'épuisait,
beau torero tu le savais, la mort était comprise dans le contrat.
c'était toujours toi qui gagnais, mais......ce jour fatal, la grande faucheuse, près de toi, s'arrêta,
et d'un coup de cornes et de sabots elle te piétinas....a mort.
ce jour c'est la bête qui gagna, et, en l'air te fit entrevoir le ciel, qui se voila
maintenant, à jamais, tu dors, dans ton habit de lumière, et ton épée qui tant de fois
avait donné l'estocade mortelle, et tous deux réunis à jamais
bravo pour ton courage torero, tes luttes, l'homme ne gagne pas toujours, la vie continue.
tu étais si beau, si viril, tu aimais voir couler le sang, scandé par les filles de l'Andalousie
une chose ne s'accordait pas avec toi et moi, car les bêtes j'aime et, non la cruauté
alors dors beau ténébreux toi, et ton épée ensanglantée, qui, tant de fois donneront la mort
jamais plus tu ne les feras souffrir, ces taureaux pleins de bravoure, d'innocence,
mais, hélas d'autres te vengeront.....adieu, tu étais beau tu sais.