*** Veillée automnale ***

Veillée automnale.

Mi-closes sont tes paupières de tendresse
Toujours ces regards tristes, mélancoliques.
M'offrirais-tu des doux sourires, Angélique?
Sombre est la loge, ô grande forteresse.

Humble demeure blottie à l'orée de la forêt
Ô dieu Râ! éclaire-là, de tes rais ensoleillés.
Cette clairière enchaînée au satin endeuillé
Gente beauté! offres-moi des baisers dorés.

Cotonneuse soirée dans ce canapé, près de toi
Au volcan ensorcelant de lave, chauffant
De cette chaleur aux crépitements chantants
Belle nuit sera, enlacés dans nos bras agathois.

Allongés, demi-nu sur un tapis réchaufferons.
Flamboyantes langues de feu dans l'âtre,
Allumerons dans la cheminée en pierres d'albâtre.
D'amour sera le voyage, nos corps s'endormiront.

Cette longue douce, éternelle nuitée orangée
En des nuages portés, bleutés de tes prunelles
Nous ne pourrons allons errer sans les ombrelles
En ces abîmes roses de tendre ephorangée.

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Ville franche du Périgord. * 08 Septembre 2013 *
Texte protégé. Extraits de mes premirères poèsies.
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(photo empruntée sur le web.)