Immobilier, la hausse des taux pointerait-elle le bout de son nez ?

Les banques poussent le bouchon

Voilà, c'est fini, le mouvement de baisse des taux n'est plus. L'éléction de Donald Trump à la présidence américaine, qui fait craindre une « poussée inflationniste », ce qui a fait flamber les taux des obligations. Le taux de l'OAT 10 ans qui sert référence aux emprunts à taux fixe des particuliers, connaît en effet « une franche remontée . Il est passé de 0,34 % en début de mois à 0,83 % au lendemain des résultats de l'éléction américaine.

Par effet ricochet, cette hausse des taux sur les marchés obligataires obère les marges des banques, qui sont elles-mêmes obligées de relever leurs barèmes pour accompagner ce mouvement. D'une hausse d'autant plus facile à appliquer que les banques ont quasiment leurs objectifs de distribution de crédit pour l’année 2016. Plus de reconquête commerciale à l'ordre du jour, on resserre les boulons. Le courtier évoque ainsi la possibilité de voir les taux immobiliers remonter de 0,5% d’ici la fin de l’année 2016. «Il se pourrait même qu’elle incite les acheteurs à accélérer leurs projets immobiliers, afin de profiter des taux avant que la hausse ne se fasse trop sentir», précise le Directeur Général Adjoint de CAFPI, Philippe Taboret.

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