Morning du 28 Octobre, QUAND ON REPARLE D'INFLATION
Publié le 28 octobre 2016
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LE MOT EN I.
Va t'on passer de l'angoisse de la déflation à la peur de l'inflation? La croissance molle, les salaires stagnants et la chute des matières premières alimentaient les craintes de déflation. Et provoquaient, combinée à une politique ultra agressive des banques centrales, à un effondrement des taux à long terme, devenus négatifs dans une grande partie de pays développés. Mais depuis quelques semaines, ces taux remontent. 1.85% à 10 ans aux Etats Unis hier. Au plus haut depuis 4 mois.
PAS ENCORE DE PANIQUE
Personne ne s'attend à une panique. Ou à la nécessité de payer son pain au chocolat (c'est à la mode) avec des brouettes de cash; l'inflation reste encore, souvent largement, inférieure aux objectifs de banque centrale mais l'inflation frémit. Un miracle, puisqu'on pensait qu'elle avait définitivement disparu. Si cette hausse des prix se confirmait, elle aurait de vastes conséquences sur l'économie et sur les marchés.
QUEL BREXIT ?
Le referendum sur le Brexit devait provoquer un tremblement de terre. En Grande Bretagne bien sûr où le chaos économique et financier provoquerait une nouvelle récession mais dans le reste de l’Europe, voire dans le reste du monde, par un effet d’onde de choc. C’est ce que nous pensions tous ou presque le 23 Juin quand 51.9% des Britanniques ont voté pour sortir de l’Union Européenne. La Grande Bretagne a affiché hier son premier taux de croissance trimestriel post Brexit. 0.5%. Les économistes qui avaient déjà pourtant revu leurs prévisions à la hausse n’attendaient que 0.3%. C’est une excellente performance. Rappelons qu’en France nous serons à peine à 0.2%.
QUEL BREXIT SUR LES MARCHES?
Sur les marchés internationaux, aucun effet. Mais sur les marchés anglais, oui. Oui et non en fait. La Bourse n’a...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Va t'on passer de l'angoisse de la déflation à la peur de l'inflation? La croissance molle, les salaires stagnants et la chute des matières premières alimentaient les craintes de déflation. Et provoquaient, combinée à une politique ultra agressive des banques centrales, à un effondrement des taux à long terme, devenus négatifs dans une grande partie de pays développés. Mais depuis quelques semaines, ces taux remontent. 1.85% à 10 ans aux Etats Unis hier. Au plus haut depuis 4 mois.
PAS ENCORE DE PANIQUE
Personne ne s'attend à une panique. Ou à la nécessité de payer son pain au chocolat (c'est à la mode) avec des brouettes de cash; l'inflation reste encore, souvent largement, inférieure aux objectifs de banque centrale mais l'inflation frémit. Un miracle, puisqu'on pensait qu'elle avait définitivement disparu. Si cette hausse des prix se confirmait, elle aurait de vastes conséquences sur l'économie et sur les marchés.
QUEL BREXIT ?
Le referendum sur le Brexit devait provoquer un tremblement de terre. En Grande Bretagne bien sûr où le chaos économique et financier provoquerait une nouvelle récession mais dans le reste de l’Europe, voire dans le reste du monde, par un effet d’onde de choc. C’est ce que nous pensions tous ou presque le 23 Juin quand 51.9% des Britanniques ont voté pour sortir de l’Union Européenne. La Grande Bretagne a affiché hier son premier taux de croissance trimestriel post Brexit. 0.5%. Les économistes qui avaient déjà pourtant revu leurs prévisions à la hausse n’attendaient que 0.3%. C’est une excellente performance. Rappelons qu’en France nous serons à peine à 0.2%.
QUEL BREXIT SUR LES MARCHES?
Sur les marchés internationaux, aucun effet. Mais sur les marchés anglais, oui. Oui et non en fait. La Bourse n’a...
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