Morning du 20 Mai, LA GIG ECONOMY
Publié le 20 mai 2016
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Et c’est un tournant significatif. La gig economy. Vous savez ce que c’est Stéphane ? Un gig c’est une concert, la gig economy c’est l’économie des petits boulots, un peu comme ces musiciens qui courent après les cachets, sans aucun emploi fixe. C
UNE UTOPIE OU UNE ARNAQUE?
C’est le nom que donnent de plus en plus d’économistes mais aussi de politiques à cette économie que beaucoup continuent à vendre comme une économie idyllique ou utopiste, cette nouvelle économie dite collaborative où chacun serait, selon la fiction présentée, libre de travailler où il veut et quand il veut. Aux Etats Unis d’ici 2020, 40% des travailleurs américains seront des travailleurs dits indépendants, en fait des travailleurs à petits jobs sans aucune stabilité.
ATTAQUES SUR UBER
Hier le terme a été prononcé par une politique importante.
C’est Elisabeth Warren, démocrate très proche d’Hillary Clinton, qui s’est attaquée aux Uber et autres VTC américains en les accusant d’entretenir la gig economy. Avec une déclaration qu’un Mélenchon, s’il comprenait quelque chose à la nouvelle économie, aurait pu faire : elle y dénonce l’arnaque de la flexibilité, de l’indépendance ou encore de la créativité pour un maquillage pur et simple d’un moyen d’éviter d’offrir à des employés de fait le statut d’employé. Cette déclaration est le signe qu’aux Etats Unis, le vent tourne sur la nouvelle économie.
UN THEME DE CAMPAGNE
Il faut rappeler quand même qu’on est en campagne.
Une campagne où les inégalités et les droits des travailleurs tiennent de plus en plus de place. Le socialiste Bernie Sanders en tête. Un Bernie Sanders qui a annoncé hier que non seulement il ne lâcherait pas la course aux primaires mais qu’au contraire il allait concentrer tous ces efforts sur la Californie pour déstabiliser Hillary Clinton. Mais derrière ces déclarations de campagne, il y a quand même un vrai sujet : on survend cette économie de demain qui serait une économie de rêve digne de la génération baba cool, une économie collaborative, une économie de partage. Pas sûr que le partage...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
UNE UTOPIE OU UNE ARNAQUE?
C’est le nom que donnent de plus en plus d’économistes mais aussi de politiques à cette économie que beaucoup continuent à vendre comme une économie idyllique ou utopiste, cette nouvelle économie dite collaborative où chacun serait, selon la fiction présentée, libre de travailler où il veut et quand il veut. Aux Etats Unis d’ici 2020, 40% des travailleurs américains seront des travailleurs dits indépendants, en fait des travailleurs à petits jobs sans aucune stabilité.
ATTAQUES SUR UBER
Hier le terme a été prononcé par une politique importante.
C’est Elisabeth Warren, démocrate très proche d’Hillary Clinton, qui s’est attaquée aux Uber et autres VTC américains en les accusant d’entretenir la gig economy. Avec une déclaration qu’un Mélenchon, s’il comprenait quelque chose à la nouvelle économie, aurait pu faire : elle y dénonce l’arnaque de la flexibilité, de l’indépendance ou encore de la créativité pour un maquillage pur et simple d’un moyen d’éviter d’offrir à des employés de fait le statut d’employé. Cette déclaration est le signe qu’aux Etats Unis, le vent tourne sur la nouvelle économie.
UN THEME DE CAMPAGNE
Il faut rappeler quand même qu’on est en campagne.
Une campagne où les inégalités et les droits des travailleurs tiennent de plus en plus de place. Le socialiste Bernie Sanders en tête. Un Bernie Sanders qui a annoncé hier que non seulement il ne lâcherait pas la course aux primaires mais qu’au contraire il allait concentrer tous ces efforts sur la Californie pour déstabiliser Hillary Clinton. Mais derrière ces déclarations de campagne, il y a quand même un vrai sujet : on survend cette économie de demain qui serait une économie de rêve digne de la génération baba cool, une économie collaborative, une économie de partage. Pas sûr que le partage...
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