Morning du 7 Mars, ET L'OPTIMISTE REPREND LE DESSUS
Publié le 7 mars 2016
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LE TURNING POINT
Aujourd’hui ce n’est pas encore l’euphorie mais on sent tout de même que les mêmes investisseurs qui bradaient tout à n’importe quel prix sont prêts à racheter les mêmes actifs 15 ou 20% plus cher. La psychologie des marchés est toujours aussi fascinante.
Est-ce qu’on peut identifier le catalyseur de ce retournement ?
En début d’année, deux éléments majeurs d’inquiétude étaient mis en avant. Le pétrole. Et la Chine. Et c’est le pétrole qui, le premier, a sonné la trêve. Et comme d’habitude le jour où ceux qui prévoyaient un pétrole à 200 dollars l’ont soudain vu s’effondrer à 20 dollars. Le point d’inflexion, et nous l’avions évoqué, a été la décision de l’Arabie Saoudite d’arrêter sa guerre des cours en acceptant l’idée d’un gel de la production. Une fois le pétrole stabilisé, les autres actifs à risque ont timidement mais sûrement repris des couleurs. La Chine, deuxième sujet de préoccupation, a rassuré sur le yuan au G20 et fait entrer dans la bataille de la relance sa Banque Centrale. Et le tour était joué.
DES MARCHéS MANIACO DEPRESSIFS
La panique du début 2016 va-t-elle devenir un lointain souvenir ?
Non. Je ne crois pas. Les problèmes fondamentaux demeurent. Malgré les projections à 5 ans de la croissance en Chine exprimée ce week end au Congrés annuel Chinois, la Chine est toujours en phase de transition économique majeure. Malgré la trêve décidée par l’Arabie Saoudite, le pétrole, et les matières premières en général sont en surplus. L’économie mondiale elle ne montre aucun signe de rebond. Et les doutes sur l’efficacité des interventions des banques centrales sont de plus en plus vifs. Ce week end, la Banque des Règlements Internationaux a lancé un cri d’alarme assez rare...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Aujourd’hui ce n’est pas encore l’euphorie mais on sent tout de même que les mêmes investisseurs qui bradaient tout à n’importe quel prix sont prêts à racheter les mêmes actifs 15 ou 20% plus cher. La psychologie des marchés est toujours aussi fascinante.
Est-ce qu’on peut identifier le catalyseur de ce retournement ?
En début d’année, deux éléments majeurs d’inquiétude étaient mis en avant. Le pétrole. Et la Chine. Et c’est le pétrole qui, le premier, a sonné la trêve. Et comme d’habitude le jour où ceux qui prévoyaient un pétrole à 200 dollars l’ont soudain vu s’effondrer à 20 dollars. Le point d’inflexion, et nous l’avions évoqué, a été la décision de l’Arabie Saoudite d’arrêter sa guerre des cours en acceptant l’idée d’un gel de la production. Une fois le pétrole stabilisé, les autres actifs à risque ont timidement mais sûrement repris des couleurs. La Chine, deuxième sujet de préoccupation, a rassuré sur le yuan au G20 et fait entrer dans la bataille de la relance sa Banque Centrale. Et le tour était joué.
DES MARCHéS MANIACO DEPRESSIFS
La panique du début 2016 va-t-elle devenir un lointain souvenir ?
Non. Je ne crois pas. Les problèmes fondamentaux demeurent. Malgré les projections à 5 ans de la croissance en Chine exprimée ce week end au Congrés annuel Chinois, la Chine est toujours en phase de transition économique majeure. Malgré la trêve décidée par l’Arabie Saoudite, le pétrole, et les matières premières en général sont en surplus. L’économie mondiale elle ne montre aucun signe de rebond. Et les doutes sur l’efficacité des interventions des banques centrales sont de plus en plus vifs. Ce week end, la Banque des Règlements Internationaux a lancé un cri d’alarme assez rare...
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