Morning du 29 février, UN G20 POUR RIEN ?
Publié le 29 février 2016
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Ce G20 est le premier d’une longue série. Nous sommes à un tournant pour l’économie mondiale comme le prouve l’extrême fébrilité des marchés depuis le début d’année. Et il faudra plusieurs sommets avant qu’on obtienne des mesures concrètes, des mesures concrètes qui sont inévitables. Mais ce G20 n’a pas été totalement inutile.
PLUS DE TRANSPARENCE SUR LES DIFFERENCES
Il a eu l’avantage de permettre à chacun des pays de s’exprimer et surtout d’exprimer leurs différences. On attendait bien évidemment la Chine. La Chine a clairement annoncé qu’elle ne prévoyait pas de dévaluation immédiate et massive du yuan...Ce qui n’a pas empêché le yuan de baisser ce matin.La Chine a voulu rassurer ses partenaires et les marchés mais on ne voit pas vraiment comment elle pourra éviter, à terme, une dévaluation pour stopper l’hémorragie de capitaux. Les investisseurs en viennent même à espérer au plus vite une vraie dévaluation pour être tranquille par la suite, plutôt que cette dévaluation larvée dans une ambiance d’incertitude permanente.
L'ALLEMAGNE ET LES ETATS UNIS
Les autres voix qui se sont élevées sont celles des Américains et des Allemands. Les Allemands ont rejeté les appels à toute forme de relance massive. Pour eux, et ils ont raison, tant que tous les pays n’avaient pas fait les réformes nécessaires, et la France était directement visée, toute relance serait totalement inutile.
Et les Américains eux veulent cette relance.
Ils ont clairement dit qu’ils en avaient ras le bol de tirer la croissance mondiale et que la croissance mondiale finira par les ralentir. Ils reprochent aux pays à surplus budgétaire et commercial comme l’Allemagne et à des pays qu’ils jugent trop timides comme la Chine de ne pas lancer des politiques de relance. Comme vous le voyez, les voix ont été dissonnantes au G20, provoquant une déception des marchés ce matin. Mais une concertation est nécessaire, elle est inévitable. Mais il faudra du temps. Et peut être encore plus de volatilité sur les marchés pour que les dirigeants politiques se mobilisent.
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
PLUS DE TRANSPARENCE SUR LES DIFFERENCES
Il a eu l’avantage de permettre à chacun des pays de s’exprimer et surtout d’exprimer leurs différences. On attendait bien évidemment la Chine. La Chine a clairement annoncé qu’elle ne prévoyait pas de dévaluation immédiate et massive du yuan...Ce qui n’a pas empêché le yuan de baisser ce matin.La Chine a voulu rassurer ses partenaires et les marchés mais on ne voit pas vraiment comment elle pourra éviter, à terme, une dévaluation pour stopper l’hémorragie de capitaux. Les investisseurs en viennent même à espérer au plus vite une vraie dévaluation pour être tranquille par la suite, plutôt que cette dévaluation larvée dans une ambiance d’incertitude permanente.
L'ALLEMAGNE ET LES ETATS UNIS
Les autres voix qui se sont élevées sont celles des Américains et des Allemands. Les Allemands ont rejeté les appels à toute forme de relance massive. Pour eux, et ils ont raison, tant que tous les pays n’avaient pas fait les réformes nécessaires, et la France était directement visée, toute relance serait totalement inutile.
Et les Américains eux veulent cette relance.
Ils ont clairement dit qu’ils en avaient ras le bol de tirer la croissance mondiale et que la croissance mondiale finira par les ralentir. Ils reprochent aux pays à surplus budgétaire et commercial comme l’Allemagne et à des pays qu’ils jugent trop timides comme la Chine de ne pas lancer des politiques de relance. Comme vous le voyez, les voix ont été dissonnantes au G20, provoquant une déception des marchés ce matin. Mais une concertation est nécessaire, elle est inévitable. Mais il faudra du temps. Et peut être encore plus de volatilité sur les marchés pour que les dirigeants politiques se mobilisent.
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