Morning du 17 février, CESSEZ LE FEU SUR LE PETROLE
Publié le 17 février 2016
(153 lectures)
LES MARCHéS N'Y CROIENT PAS
Les cours du pétrole ne se sont pas envolés après l’annonce de l’accord de gel de la production.
Les marchés restent prudents. Et ils ont raison. Cet accord n’est qu’un accord partiel. Il n’inclue pas des producteurs clés comme l’Iran. Et personne ne peut vraiment croire que l’Arabie Saoudite et la Russie, ennemis sur le terrain, notamment en Syrie, le respectent. Le pétrole avait rebondi de plus de 10% sur l’anticipation et les rumeurs d’un accord. Mais il n’a pas bougé après l’accord.
lais cet accord est un évènement majeur. Peu importe qui fait partie de l’accord et qui le respectera. Ce qui est important c’est le signal que donne l’Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite a déclenché cette guerre du pétrole dévastatrice tant pour les producteurs que pour les marchés financiers. L'Arabie Saoudite s’est même préparé pour une guerre longue en augmentant les ressources du pays par un énorme emprunt et en réfléchissant à la privatisation de sa compagnie pétrolière nationale. Et hier, l’ Arabie Saoudite a sifflé la fin de la partie.
L'ARABIE SAOUDITE A GAGNé
Cet accord est un tournant. L’Arabie Saoudite est un peu la banque Centrale du marché du pétrole. Et pour la première fois depuis la débacle boursière, elle est intervenue sur le marché.
Pourquoi ce changement de cap ?
L’Arabie Saoudite avait deux objectifs. Mettre au tapis pendant quelques années l’industrie du schiste aux Etats Unis. Son but est atteint. A 30 ou 35 dollars, les producteurs américains, petits et moyens, ne survivent pas. Et l’industrie dans son ensemble mettra deux ou trois ans à se remettre en se consolidant. L’autre objectif était de limiter les recettes de l’Iran qui revient sur le marché. Et là encore l’objectif est atteint. A ce cours de baril, les Iraniens ne...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Les cours du pétrole ne se sont pas envolés après l’annonce de l’accord de gel de la production.
Les marchés restent prudents. Et ils ont raison. Cet accord n’est qu’un accord partiel. Il n’inclue pas des producteurs clés comme l’Iran. Et personne ne peut vraiment croire que l’Arabie Saoudite et la Russie, ennemis sur le terrain, notamment en Syrie, le respectent. Le pétrole avait rebondi de plus de 10% sur l’anticipation et les rumeurs d’un accord. Mais il n’a pas bougé après l’accord.
lais cet accord est un évènement majeur. Peu importe qui fait partie de l’accord et qui le respectera. Ce qui est important c’est le signal que donne l’Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite a déclenché cette guerre du pétrole dévastatrice tant pour les producteurs que pour les marchés financiers. L'Arabie Saoudite s’est même préparé pour une guerre longue en augmentant les ressources du pays par un énorme emprunt et en réfléchissant à la privatisation de sa compagnie pétrolière nationale. Et hier, l’ Arabie Saoudite a sifflé la fin de la partie.
L'ARABIE SAOUDITE A GAGNé
Cet accord est un tournant. L’Arabie Saoudite est un peu la banque Centrale du marché du pétrole. Et pour la première fois depuis la débacle boursière, elle est intervenue sur le marché.
Pourquoi ce changement de cap ?
L’Arabie Saoudite avait deux objectifs. Mettre au tapis pendant quelques années l’industrie du schiste aux Etats Unis. Son but est atteint. A 30 ou 35 dollars, les producteurs américains, petits et moyens, ne survivent pas. Et l’industrie dans son ensemble mettra deux ou trois ans à se remettre en se consolidant. L’autre objectif était de limiter les recettes de l’Iran qui revient sur le marché. Et là encore l’objectif est atteint. A ce cours de baril, les Iraniens ne...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2016
MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |