Le krach bancaire continue car il s’agit bien d’un krach. Un krach étonnant. Un krach que personne mais alors personne n’avait prévu. On ne peut pas dire que les valeurs bancaires étaient surévaluées, il n’y avait pas de bulles. Et pourtant elles se dégonflent comme lors d’une explosion de bulles. Hier était encore une journée noire pour les banques en Bourse.

Morning du 9 février, LA DEBACLE BANCAIRE

Le krach bancaire continue car il s’agit bien d’un krach. Un krach étonnant. Un krach que personne mais alors personne n’avait prévu. On ne peut pas dire que les valeurs bancaires étaient surévaluées, il n’y avait pas de bulles. Et pourtant elles se dégonflent comme lors d’une explosion de bulles. Hier était encore une journée noire pour les banques en Bourse.


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LE KRACH BANCAIRE CONTINUE
Avec une violence qu’on a rarement vue depuis les crises de 2008 et de 2009. Et ce qui est encore plus étonnant c’est que cette déroute touche les banques du monde entier, en Europe certes mais aussi aux Etats Unis et en Asie. Il y a bien sûr les usual victims comme Deutsche Bank qui se retrouve à son niveau de 1999 mais même les bons élèves comme Goldman Sachs ou comme certaines banques Françaises se font massacrer.

TOUJOURS LA MEME QUESTION: POURQUOI ?
Je lis et j’entends toutes les explications mais je ne les trouve pas convaincantes. Elles pourraient expliquer une stagnation ou une baisse modérée mais pas un krach. On parle de l’exposition des banques à des secteurs en crise comme le pétrole, on parle de l’impact des taux bas et négatifs, on parle aussi de l’impact du ralentissement économique. Mais tout cela n’explique ni le timing de la baisse, ni sa brutalité.

LES BANQUES SONT ELLES EN DANGER ?
Paradoxalement non. Et elles sont largement plus solides que lors de la crise des subprimes ou de la crise de la dette Européenne. Elles sont beaucoup moins exposées aux risques de marché du fait de l’arrêt d’une partie de leurs activités de spéculation, elles ont renforcé leurs bilans. Certes, dans certains pays comme en Italie ou en Grèce, elles sont encore très fragiles mais on ne peut pas parler de risque immédiat de crise bancaire. Mon sentiment c’est que nous sommes entrés dans des marchés extrêmement volatils et extrêmement nerveux où la baisse entraîne la baisse. Secteur après secteur, les investisseurs paniquent et vendent à n’importe quel prix. Ils l’ont fait avec les valeurs pétrolières, ils le font avec les valeurs bancaires et demain ils s’acharneront sur un autre secteur. Un comportement typique d’un bear market. D’un marché...
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