Morning du 3 Novembre, L'AXE LONDRES-BERLIN
Publié le 3 novembre 2015
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Et cette visite est essentielle car elle marque le début de la renégociation de la place de la Grande Bretagne dans l’Union Européenne.
LE LANCEMENT DU PROCESSUS DU REFERENDUM
Ça y est. C’est parti. Cameron avait promis, et il l’a confirmé, un referendum sur le maintien du Royaume Uni avant la fin 2017. Mais il souhaite accélérer le calendrier. Mi décembre, la question du statut de la Grande Bretagne sera officiellement débattue pour la première fois lors d’une réunion des 28 leaders Européens. Et c’est pour préparer ce sommet et tâter le terrain que David Osborne va rencontrer son homologue Allemand Wolfgang Shauble.
Pour les Anglais, Merkel et l’Allemagne sont les vrais patrons de l’Europe et c’est finalement eux qui décideront en dernière instance des concessions qu’on pourra accorder à la Grande Bretagne. Des concessions qui permettront à Cameron de se retourner vers les électeurs britanniques en leur disant qu’ils doivent voter pour le Oui car ils ont obtenu un statut encore plus privilégié au sein de l’Europe.
L'EUROPE C'EST LONDRES ET BERLIN ?
La France n’est pas impliquée pour l’instant. Elle aura son mot à dire mais c’est frappant de voir ce qu’a dit Osborne hier en arrivant à Berlin. Il a parlé uniquement de l’axe Anglo-Allemand. Il a dit, je le cite, « les économies Allemandes et Britanniques sont le cœur de l’Europe, le moteur de la croissance et de l’emploi. A nous deux, nous formons la troisième économie mondiale derrière les Etats Unis et la Chine et nous représentons les 2/3 de la croissance Européenne depuis la sortie de la crise ». Un peu brutal non ? Le reste de l’Europe, et la France en particulier, n’entre pas dans l’équation Britannique. Ce que dit Osborne est vrai mais pas très agréable à entendre. La Grande Bretagne commence donc à dévoiler sa stratégie : insister sur un axe Londres- Berlin pour obtenir quelques concessions. Il est vrai que pour un referendum en Grande Bretagne, Merkel est plus populaire que Hollande.
MEME PORSCHE
L'affaire Volkswagen connaît un nouveau développement. Le haut de gamme du groupe, et...
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LE LANCEMENT DU PROCESSUS DU REFERENDUM
Ça y est. C’est parti. Cameron avait promis, et il l’a confirmé, un referendum sur le maintien du Royaume Uni avant la fin 2017. Mais il souhaite accélérer le calendrier. Mi décembre, la question du statut de la Grande Bretagne sera officiellement débattue pour la première fois lors d’une réunion des 28 leaders Européens. Et c’est pour préparer ce sommet et tâter le terrain que David Osborne va rencontrer son homologue Allemand Wolfgang Shauble.
Pour les Anglais, Merkel et l’Allemagne sont les vrais patrons de l’Europe et c’est finalement eux qui décideront en dernière instance des concessions qu’on pourra accorder à la Grande Bretagne. Des concessions qui permettront à Cameron de se retourner vers les électeurs britanniques en leur disant qu’ils doivent voter pour le Oui car ils ont obtenu un statut encore plus privilégié au sein de l’Europe.
L'EUROPE C'EST LONDRES ET BERLIN ?
La France n’est pas impliquée pour l’instant. Elle aura son mot à dire mais c’est frappant de voir ce qu’a dit Osborne hier en arrivant à Berlin. Il a parlé uniquement de l’axe Anglo-Allemand. Il a dit, je le cite, « les économies Allemandes et Britanniques sont le cœur de l’Europe, le moteur de la croissance et de l’emploi. A nous deux, nous formons la troisième économie mondiale derrière les Etats Unis et la Chine et nous représentons les 2/3 de la croissance Européenne depuis la sortie de la crise ». Un peu brutal non ? Le reste de l’Europe, et la France en particulier, n’entre pas dans l’équation Britannique. Ce que dit Osborne est vrai mais pas très agréable à entendre. La Grande Bretagne commence donc à dévoiler sa stratégie : insister sur un axe Londres- Berlin pour obtenir quelques concessions. Il est vrai que pour un referendum en Grande Bretagne, Merkel est plus populaire que Hollande.
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