Une fois de plus la tradition du mois d'août a été respectée. Les places financières mondiales ont violemment chuté: Avec 6,6% de baisse sur la semaine, le CAC a réalisé sa pire performance hebdomadaire depuis 8 mois, et n'est plus en hausse que de ...% en 2015. Les marchés américains sont eux aussi en territoire négatif, avec un dow Jones qui a perdu plus de 10% depuis son plus haut de l’année. Et ce matin encore, l’Asie évolue dans le rouge vif. -8% à Shanghai, -4,6% à Tokyo. « La peur revient sur les marchés » titre les Echos.

Morning du 24 Août, Un été meurtrier

Une fois de plus la tradition du mois d'août a été respectée. Les places financières mondiales ont violemment chuté: Avec 6,6% de baisse sur la semaine, le CAC a réalisé sa pire performance hebdomadaire depuis 8 mois, et n'est plus en hausse que de ...% en 2015. Les marchés américains sont eux aussi en territoire négatif, avec un dow Jones qui a perdu plus de 10% depuis son plus haut de l’année. Et ce matin encore, l’Asie évolue dans le rouge vif. -8% à Shanghai, -4,6% à Tokyo. « La peur revient sur les marchés » titre les Echos.


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SPIRALE DEFLATIONNISTE
La Chine, même si il elle cristallise l’ensemble des inquiétudes des investisseurs n'explique pas tout. Le monde est entré depuis 2008 dans une phase majeure de déflation. Les banques centrales sont parvenues à freiner la chute, voire à provoquer une hausse des actifs, souvent spéculative comme en Chine ou dans les biotechs. Mais cet impact ne pouvait pas durer éternellement.

ONDE DE CHOC
Le premier choc a atteint les matières avec un effondrement spectaculaire du pétrole qui a perdu près de 60 % depuis l’été dernier. Les pays émergents ont été entraînés ensuite dans la tourmente. Reste à savoir maintenant si les banques centrales pourront continuer à empêcher la chute logique de la valeur des actifs.

CHUTE DES MATIERES PREMIERES
En baisse de 60% sur un an, le baril de pétrole se rapproche de son plus bas depuis mars 2009 et se négocie désormais sous le seuil fatidique des 40 dollars. Le «super-cycle» des matières premières, qui a conduit à une envolée des prix dans le sillage de l’explosion de la demande des pays émergents semble désormais bien loin. Si la chute du pétrole est une bonne nouvelle pour le consommateur français, elle a des conséquences meurtrières pour les pays producteurs. A 40$ le baril quasi aucun pays exportateur n’équilibre ses comptes.

LES RAISONS DE LA CHUTE
Elles sont nombreuses : La chine qui tourne au ralenti, la hausse du dollar qui renchérit mécaniquement le prix du baril, ou encore les Etats-Unis, qui inondent le marché avec leur pétrole de schiste. Et plus récemment, l’Iran qui va retrouver sa place au sein des principaux producteurs...
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