Morning du 17 Juin, La hausse des taux d'intérêt
Publié le 17 juin 2015
(93 lectures)
NERVOSITÉ
Beaucoup de nervosité sur les marchés obligataires, ces marchés de dettes ;est ce encore du fait de la Grèce ?
En partie. En partie seulement. Bien sûr le n-ième jour J pour un deal avec la Grèce approche, et nul ne sait si Tsipras bluffe en refusant tous les compromis ou s’il est décidé à aller jusqu’au défaut. En attendant, les marchés de dettes sont nerveux. Les taux se tendent. Ils sont presque au plus haut de l’année mais on ne peut pas parler de panique. La France emprunte à 1.25%, l’Italie et l’Espagne juste au dessus de 2.30%. Non, le vrai débat qui agite les traders et les investisseurs, surtout à Wall Street à la City, c’est la liquidité du marché de la dette.
PEUR SUR LA LIQUIDITÉ
Quelle est l’inquiétude ? Suivez leur raisonnement, il est simple. Compte tenu des contraintes réglementaires, les banques font moins de trading et son moins actives sur les marchés de taux d’intérêt. Or, ce sont elles qui étaient les principaux pourvoyeurs de liquidité en étant « market makers » c’est-à-dire en fournissant à tout moment des cours d’achat ou de vente sur presque toutes les dettes du monde. La crainte affichée est qu’en cas de nouveau coup de grisou qui pourrait venir soit de la remontée des taux par la banque centrale Américaine soit d’une autre situation comme la Grèce par exemple, tous les investisseurs cherchent à se débarrasser de leurs emprunts d’état ou d’entreprise mais qu’il n’y ait plus personne en face pour leur servir de contrepartie.
INFO OU INTOX ?
Un scénario donc de krach obligataire. Et des gros gérants Américains cherchent tous les moyens de se prémunir contre ce risque. L’enjeu est majeur car le marché de la dette est colossal. Derrière ces débats, il y a une part de crainte réelle mais il y a aussi une part de bluff...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Beaucoup de nervosité sur les marchés obligataires, ces marchés de dettes ;est ce encore du fait de la Grèce ?
En partie. En partie seulement. Bien sûr le n-ième jour J pour un deal avec la Grèce approche, et nul ne sait si Tsipras bluffe en refusant tous les compromis ou s’il est décidé à aller jusqu’au défaut. En attendant, les marchés de dettes sont nerveux. Les taux se tendent. Ils sont presque au plus haut de l’année mais on ne peut pas parler de panique. La France emprunte à 1.25%, l’Italie et l’Espagne juste au dessus de 2.30%. Non, le vrai débat qui agite les traders et les investisseurs, surtout à Wall Street à la City, c’est la liquidité du marché de la dette.
PEUR SUR LA LIQUIDITÉ
Quelle est l’inquiétude ? Suivez leur raisonnement, il est simple. Compte tenu des contraintes réglementaires, les banques font moins de trading et son moins actives sur les marchés de taux d’intérêt. Or, ce sont elles qui étaient les principaux pourvoyeurs de liquidité en étant « market makers » c’est-à-dire en fournissant à tout moment des cours d’achat ou de vente sur presque toutes les dettes du monde. La crainte affichée est qu’en cas de nouveau coup de grisou qui pourrait venir soit de la remontée des taux par la banque centrale Américaine soit d’une autre situation comme la Grèce par exemple, tous les investisseurs cherchent à se débarrasser de leurs emprunts d’état ou d’entreprise mais qu’il n’y ait plus personne en face pour leur servir de contrepartie.
INFO OU INTOX ?
Un scénario donc de krach obligataire. Et des gros gérants Américains cherchent tous les moyens de se prémunir contre ce risque. L’enjeu est majeur car le marché de la dette est colossal. Derrière ces débats, il y a une part de crainte réelle mais il y a aussi une part de bluff...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2015
MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |