Morning du 15 Juin, La guerre des changes
Publié le 15 juin 2015
(64 lectures)
UNE STABILITÉ TROMPEUSE
Peu de mouvements sur l’euro et le dollar ce matin malgré l’incertitude sur la Grèce. Peu de mouvements parce qu’il se joue en coulisses une partie de bras de fer à laquelle participent maintenant les dirigeants de ce monde. On sait que la guerre des changes est repartie. Devant la faiblesse de la reprise de la croissance, tous les pays cherchent le bonus à l’exportation qu’est la baisse de leur monnaie. Les Japonais jouent cette carte à fond et pour l’instant ça marche pour eux. Mais un nouveau front s’est ouvert sur l’euro.
LE TOURNANT ALLEMAND
Avec notamment une déclaration d’Angela Merkel.Cette déclaration est passée relativement inaperçue et pourtant elle marque une nouvelle étape dans l’affrontement sur les devises. C’était à Berlin en fin de semaine dernière. Devant des patrons allemands, elle a vanté les mérites d’un euro bas et insisté sur le fait qu’une hausse de l’euro pouvait balayer les effets positifs des réformes, notamment en Irlande et en Espagne. Pour des gens de ma génération, entendre un dirigeant Allemand au plus haut niveau vanter les mérites d’une monnaie faible c’est surréaliste. Quand on connaît le rapport de l’Allemagne a la force de sa monnaie, c’est une incroyable révolution. Il est clair que l’Allemagne a basculé dans le camp des partisans d’un euro faible.
OBAMA EN FACE
ET en face , on a eu des rumeurs de déclaration d’Obama. L’a-t-il dit ou pas ? On ne sait toujours pas si Obama a déclaré en off au G7 que la hausse du dollar l’inquiétait. C’est ce qu’a fait fuiter un diplomate français, mais il y a eu démenti. Mais tout porte à croire que les États-Unis sont inquiets des effets de la hausse du dollar et qu’ils ne veulent absolument pas voir l’euro reprendre sa course à la parité et éventuellement même...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Peu de mouvements sur l’euro et le dollar ce matin malgré l’incertitude sur la Grèce. Peu de mouvements parce qu’il se joue en coulisses une partie de bras de fer à laquelle participent maintenant les dirigeants de ce monde. On sait que la guerre des changes est repartie. Devant la faiblesse de la reprise de la croissance, tous les pays cherchent le bonus à l’exportation qu’est la baisse de leur monnaie. Les Japonais jouent cette carte à fond et pour l’instant ça marche pour eux. Mais un nouveau front s’est ouvert sur l’euro.
LE TOURNANT ALLEMAND
Avec notamment une déclaration d’Angela Merkel.Cette déclaration est passée relativement inaperçue et pourtant elle marque une nouvelle étape dans l’affrontement sur les devises. C’était à Berlin en fin de semaine dernière. Devant des patrons allemands, elle a vanté les mérites d’un euro bas et insisté sur le fait qu’une hausse de l’euro pouvait balayer les effets positifs des réformes, notamment en Irlande et en Espagne. Pour des gens de ma génération, entendre un dirigeant Allemand au plus haut niveau vanter les mérites d’une monnaie faible c’est surréaliste. Quand on connaît le rapport de l’Allemagne a la force de sa monnaie, c’est une incroyable révolution. Il est clair que l’Allemagne a basculé dans le camp des partisans d’un euro faible.
OBAMA EN FACE
ET en face , on a eu des rumeurs de déclaration d’Obama. L’a-t-il dit ou pas ? On ne sait toujours pas si Obama a déclaré en off au G7 que la hausse du dollar l’inquiétait. C’est ce qu’a fait fuiter un diplomate français, mais il y a eu démenti. Mais tout porte à croire que les États-Unis sont inquiets des effets de la hausse du dollar et qu’ils ne veulent absolument pas voir l’euro reprendre sa course à la parité et éventuellement même...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2015
MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |