Morning du 12 Juin, L'aveuglement face à la Grèce
Publié le 12 juin 2015
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ENCORE UN ULTIMATUM
Le FMI a décidé de se retirer de la table des négociations avec la Grèce.
Cette histoire n’en finit pas. On avait déjà eu un ultimatum vendredi dernier. Puis cette semaine, des signaux d’accord imminent. Et hier à nouveau une rupture des négociations. Ce qu’on entend et qu’on lit, c’est que les négociateurs du FMI et de l’Europe sont à bout de nerfs tant Tsipras joue le blocage pour ne rien céder. Résultat: on est repartis pour un ultimatum avec un deal à prendre ou à laisser. N-ième jour J, jeudi prochain avec la réunion des ministres des Finances de la zone et la volonté affichée de Merkel de parvenir à un accord.
LES MARCHéS PRIENT POUR UN ACCORD
Et les marchés fluctuent au gré des nouvelles sur la Grèce.
Mais quand on voit le niveau de l’euro ce matin et la hausse des indices boursiers cette semaine on s’aperçoit que les marchés croient encore à un deal imminent. Et je vous avoue que ce qui me surprend le plus, c’est la vision à court terme des investisseurs. Ils sont prêts à s’emballer pour la signature d’un accord avec la Grèce. Et pourtant de quoi parle-t-on ? D’un accord où nous serions amenés avec le FMI à reprêter de l’argent à la Grèce, probablement une dizaine de milliards pour lui permettre de faire les fins de mois avec un engagement a minima de réformes que le gouvernement n’a aucune volonté ni aucune possibilité d’appliquer.
UN DEAL DE DUPES
Un accord serait-il quand même une meilleure nouvelle qu’un défaut de la dette ou un Grexit ?
A court terme peut-être. Mais à long terme, non. La Grèce est en défaut. C’est une réalité. Elle a une dette colossale qu’elle sera incapable de rembourser. D’autre part, les mois qui viennent d’être perdus en palabres, ont accéléré l’effondrement des dépenses...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Le FMI a décidé de se retirer de la table des négociations avec la Grèce.
Cette histoire n’en finit pas. On avait déjà eu un ultimatum vendredi dernier. Puis cette semaine, des signaux d’accord imminent. Et hier à nouveau une rupture des négociations. Ce qu’on entend et qu’on lit, c’est que les négociateurs du FMI et de l’Europe sont à bout de nerfs tant Tsipras joue le blocage pour ne rien céder. Résultat: on est repartis pour un ultimatum avec un deal à prendre ou à laisser. N-ième jour J, jeudi prochain avec la réunion des ministres des Finances de la zone et la volonté affichée de Merkel de parvenir à un accord.
LES MARCHéS PRIENT POUR UN ACCORD
Et les marchés fluctuent au gré des nouvelles sur la Grèce.
Mais quand on voit le niveau de l’euro ce matin et la hausse des indices boursiers cette semaine on s’aperçoit que les marchés croient encore à un deal imminent. Et je vous avoue que ce qui me surprend le plus, c’est la vision à court terme des investisseurs. Ils sont prêts à s’emballer pour la signature d’un accord avec la Grèce. Et pourtant de quoi parle-t-on ? D’un accord où nous serions amenés avec le FMI à reprêter de l’argent à la Grèce, probablement une dizaine de milliards pour lui permettre de faire les fins de mois avec un engagement a minima de réformes que le gouvernement n’a aucune volonté ni aucune possibilité d’appliquer.
UN DEAL DE DUPES
Un accord serait-il quand même une meilleure nouvelle qu’un défaut de la dette ou un Grexit ?
A court terme peut-être. Mais à long terme, non. La Grèce est en défaut. C’est une réalité. Elle a une dette colossale qu’elle sera incapable de rembourser. D’autre part, les mois qui viennent d’être perdus en palabres, ont accéléré l’effondrement des dépenses...
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