Immobilier, le marché de la location reprend des couleurs
Publié le 11 mars 2015
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Reprise !
Alors que normalement durant l’hiver le marché se replie, la mobilité résidentielle des locataires du secteur privé ne s’est pas contractée, une tendance qui dément les observations de Clameur depuis 1998. Ainsi, le taux de mobilité résidentielle est de 28,9% en février 2015, soit un niveau comparable à celui observé avant la crise de 2008-2009. Seules les régions L’Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA et la Lorraine, voient leur mobilité résidentielle diminuer en ce début d’année.
Des loyers sur pause
Du côté des prix, la baisse s’installe dans le paysage locatif hexagonal. Début 2015, les loyers baissent à un rythme comparable à 2013 avec une diminution de 0,9% alors qu’ils avaient augmenté de 1% sur toute l’année 2014. «?Cela n’est pas surprenant durant les mois d’hiver, précise Clameur, mais, cette année, le recul est rapide, à un rythme comparable à celui qui s’était observé en 2013 à la même époque?».
Sale temps pour les propriétaires
Si pour les locataires, la baisse sonne comme une bonne nouvelle pour le porte-monnaie, pour les propriétaires-bailleurs en revanche, la lecture est tout autre. Ce qui explique leur frilosité quant à investir dans des travaux d’amélioration et d’entretien. Seuls 12% des logements ont fait l’objet de travaux. C’était le double en 1998. «?Si les recettes - ou les perspectives de recettes - de la location ne permettent pas aux bailleurs d’amortir le coût des travaux, il n’y a aucune raison qu’ils s’y engagent?», rappelle Michel Mouillart, auteur de la note.
Autre point noir pour les propriétaires, l’augmentation du taux de vacance locative, c’est-à-dire le délai de remise en location, en hausse depuis 2009. «?La montée de la vacance représente 1,7 semaine de recettes perdues, à près de 8 semaines en moyenne, soit chaque année une perte de 4,3 % des loyers perçus pour un bailleur?», ajoute l’Observatoire.
Alors que normalement durant l’hiver le marché se replie, la mobilité résidentielle des locataires du secteur privé ne s’est pas contractée, une tendance qui dément les observations de Clameur depuis 1998. Ainsi, le taux de mobilité résidentielle est de 28,9% en février 2015, soit un niveau comparable à celui observé avant la crise de 2008-2009. Seules les régions L’Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA et la Lorraine, voient leur mobilité résidentielle diminuer en ce début d’année.
Des loyers sur pause
Du côté des prix, la baisse s’installe dans le paysage locatif hexagonal. Début 2015, les loyers baissent à un rythme comparable à 2013 avec une diminution de 0,9% alors qu’ils avaient augmenté de 1% sur toute l’année 2014. «?Cela n’est pas surprenant durant les mois d’hiver, précise Clameur, mais, cette année, le recul est rapide, à un rythme comparable à celui qui s’était observé en 2013 à la même époque?».
Sale temps pour les propriétaires
Si pour les locataires, la baisse sonne comme une bonne nouvelle pour le porte-monnaie, pour les propriétaires-bailleurs en revanche, la lecture est tout autre. Ce qui explique leur frilosité quant à investir dans des travaux d’amélioration et d’entretien. Seuls 12% des logements ont fait l’objet de travaux. C’était le double en 1998. «?Si les recettes - ou les perspectives de recettes - de la location ne permettent pas aux bailleurs d’amortir le coût des travaux, il n’y a aucune raison qu’ils s’y engagent?», rappelle Michel Mouillart, auteur de la note.
Autre point noir pour les propriétaires, l’augmentation du taux de vacance locative, c’est-à-dire le délai de remise en location, en hausse depuis 2009. «?La montée de la vacance représente 1,7 semaine de recettes perdues, à près de 8 semaines en moyenne, soit chaque année une perte de 4,3 % des loyers perçus pour un bailleur?», ajoute l’Observatoire.
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