Morning du 9 Mars, L'insupportable arrogance de la classe politique française
Publié le 9 mars 2015
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BAISSE SPECTACULAIRE DU CHÔMAGE AUX ÉTATS UNIS
5.5%. Pour tous les experts, nous sommes déjà ou à cheveu du plein emploi. Et on ne peut plus reprocher aux États Unis de ne créer que des emplois low cost et partiels. Ce n’est plus le cas en Février. L’économie créé aussi des emplois qualifiés. Et les salaires augmentent. Même si ce n’est pas encore spectaculaire. Ce qui me surprend c’est que malgré des chiffres aussi spectaculaires, il n’y ait aucune remise en question de notre modèle alors que nous avons un taux de chômage en France qui est le double de celui des États Unis, voire largement plus si on inclue toutes les catégories de chômeurs.
PAS COMPARABLE ?
On nous répète que les mesures du chômage aux États Unis ne sont pas comparables à celles de la France. C’est l’histoire qu’on nous raconte pour éviter un débat de fond. C’est vrai qu’il y a une différence de fond : aux États Unis ne s’inscrivent au chômage que les personnes qui cherchent un emploi. En France s’inscrivent au chômage les personnes qui veulent une indemnité chômage. La grande majorité cherche aussi un emploi mais ce n’est pas toujours le cas. On ne va pas pouvoir continuer pendant des dizaines d’années à nous dire que les États Unis et la France sont si différents. Ou à caricaturer en nous expliquant qu’aux États Unis, mais aussi en Allemagne proche elle aussi du plein emploi, tous les jobs créés sont des petits jobs, mal payés, à temps partiel alors qu’en France nous résistons à cette re-création d’un lumpenproletariat.
ET LA FRANCE ?
On a vu une légère amélioration de l’emploi en France. Si la croissance repart un peu pas grâce aux réformes mais grâce à la baisse de l’euro, du pétrole et des taux d’intérêt, le chômage s’améliorera un peu. Mais nous...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
5.5%. Pour tous les experts, nous sommes déjà ou à cheveu du plein emploi. Et on ne peut plus reprocher aux États Unis de ne créer que des emplois low cost et partiels. Ce n’est plus le cas en Février. L’économie créé aussi des emplois qualifiés. Et les salaires augmentent. Même si ce n’est pas encore spectaculaire. Ce qui me surprend c’est que malgré des chiffres aussi spectaculaires, il n’y ait aucune remise en question de notre modèle alors que nous avons un taux de chômage en France qui est le double de celui des États Unis, voire largement plus si on inclue toutes les catégories de chômeurs.
PAS COMPARABLE ?
On nous répète que les mesures du chômage aux États Unis ne sont pas comparables à celles de la France. C’est l’histoire qu’on nous raconte pour éviter un débat de fond. C’est vrai qu’il y a une différence de fond : aux États Unis ne s’inscrivent au chômage que les personnes qui cherchent un emploi. En France s’inscrivent au chômage les personnes qui veulent une indemnité chômage. La grande majorité cherche aussi un emploi mais ce n’est pas toujours le cas. On ne va pas pouvoir continuer pendant des dizaines d’années à nous dire que les États Unis et la France sont si différents. Ou à caricaturer en nous expliquant qu’aux États Unis, mais aussi en Allemagne proche elle aussi du plein emploi, tous les jobs créés sont des petits jobs, mal payés, à temps partiel alors qu’en France nous résistons à cette re-création d’un lumpenproletariat.
ET LA FRANCE ?
On a vu une légère amélioration de l’emploi en France. Si la croissance repart un peu pas grâce aux réformes mais grâce à la baisse de l’euro, du pétrole et des taux d’intérêt, le chômage s’améliorera un peu. Mais nous...
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