Fiscalité, les contribuables redoutent une hausse de leurs impôts locaux en 2015
Publié le 25 février 2015
(95 lectures)
Une crainte partagée
Les sympathisants du Modem, de l’UMP et du FN sont, à plus de 80% à anticiper une hausse des impôts locaux en 2015 alors qu’ils ne sont que 60% à tabler sur une augmentation de la fiscalité locale parmi les élécteurs du PS.
Or, cette crainte est légitime. Le parlement a autorisé dans le cadre du budget 2015 la revalorisation des les valeurs locatives de 0,9%. Cette hausse concerne les propriétés bâties et non bâties, ainsi que les immeubles industriels. A cela s’ajoute une surtaxe de 20 % sur la taxe d'habitation des résidences secondaires peu occupées dans les «zones tendues». Si les propriétaires actuels voient leur note chauffer, ce sera également le cas pour les futurs acquéreurs, le gouvernement ayant pérennisé au-delà de 2016 la hausse des droits de mutation instaurée depuis le 1er mars 2014 afin de faire face aux « difficultés que connaissent les départements, qui s'expliquent notamment par une croissance particulièrement marquée du RSA »
Aux collectivités locales de faire des efforts
Mais pour les personnes interrogées, ce sont aux collectivités locales de faire des efforts pour rationaliser leurs dépenses. Plus de huit sondés sur dix jugent indispensable une gestion rigoureuse des deniers publics. Parmi les pistes proposées pour compenser la diminution des dotations de l’Etat, une meilleure évaluation de l’efficacité des dépenses est massivement citée (75% des réponses), une solution qui est suivie d’une réduction du nombre des fonctionnaires (37%) et d’un coup de rabot sur les dépenses sociales (26%).
« En prise directe avec les électeurs, les élus locaux rechignent bien souvent à prendre des mesures impopulaires qui peuvent remettre en cause leur future réélection. De plus, les dernières études de la Cour des comptes montrent que les dépenses de fonctionnement des collectivités sont en augmentation », explique Marc Sailly, Président directeur général d’Axys Consultants.
Seules la fermeture des écoles (1%) et la limitation des horaires d’ouverture des services publics municipaux (14%) sont des pistes qui ne font clairement pas l’unanimité, toutes tendances politiques confondues.
Les sympathisants du Modem, de l’UMP et du FN sont, à plus de 80% à anticiper une hausse des impôts locaux en 2015 alors qu’ils ne sont que 60% à tabler sur une augmentation de la fiscalité locale parmi les élécteurs du PS.
Or, cette crainte est légitime. Le parlement a autorisé dans le cadre du budget 2015 la revalorisation des les valeurs locatives de 0,9%. Cette hausse concerne les propriétés bâties et non bâties, ainsi que les immeubles industriels. A cela s’ajoute une surtaxe de 20 % sur la taxe d'habitation des résidences secondaires peu occupées dans les «zones tendues». Si les propriétaires actuels voient leur note chauffer, ce sera également le cas pour les futurs acquéreurs, le gouvernement ayant pérennisé au-delà de 2016 la hausse des droits de mutation instaurée depuis le 1er mars 2014 afin de faire face aux « difficultés que connaissent les départements, qui s'expliquent notamment par une croissance particulièrement marquée du RSA »
Aux collectivités locales de faire des efforts
Mais pour les personnes interrogées, ce sont aux collectivités locales de faire des efforts pour rationaliser leurs dépenses. Plus de huit sondés sur dix jugent indispensable une gestion rigoureuse des deniers publics. Parmi les pistes proposées pour compenser la diminution des dotations de l’Etat, une meilleure évaluation de l’efficacité des dépenses est massivement citée (75% des réponses), une solution qui est suivie d’une réduction du nombre des fonctionnaires (37%) et d’un coup de rabot sur les dépenses sociales (26%).
« En prise directe avec les électeurs, les élus locaux rechignent bien souvent à prendre des mesures impopulaires qui peuvent remettre en cause leur future réélection. De plus, les dernières études de la Cour des comptes montrent que les dépenses de fonctionnement des collectivités sont en augmentation », explique Marc Sailly, Président directeur général d’Axys Consultants.
Seules la fermeture des écoles (1%) et la limitation des horaires d’ouverture des services publics municipaux (14%) sont des pistes qui ne font clairement pas l’unanimité, toutes tendances politiques confondues.
Copyright ©2015
MonFinancier
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |