Immobilier, le marché des résidences secondaires prend un gros coup de froid
Publié le 24 février 2015
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Un achat plaisir avant tout
La crise et le manque de confiance des acquéreurs ont pesé sur le marché de la résidence secondaire. Conséquence : les prix se sont érodés plus significativement que l’ensemble du marché. « La résidence secondaire est un achat plaisir, elle est donc la première à pâtir du manque de confiance en la reprise », analyse Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.
Prix en baisse et fiscalité en hausse
Surtout, c’est le tour de vis sur la fiscalité pesant sur les résidences secondaires qui est à l’origine de ce coup d’arrêt. Depuis peu, les propriétaires possédant une résidence secondaire dans les zones « tendues », c’est-à-dire dans une trentaine de grandes agglomérations en France (en Ile-de-France, sur la côte Atlantique et méditerranéenne, ainsi que dans certaines villes des Alpes et du Sud-Ouest...), verront leur taxe d’habitation augmenter s’ils laissent leurs logements vacants. La surtaxe devrait s’élever à 20?% de la taxe d’habitation payée sur le bien. En outre, la fiscalité à la revente d’une résidence secondaire est beaucoup plus lourde que pour une résidence principale. La plus-value réalisée à la revente est en effet soumise à l'impôt sur le revenu (19%) et aux prélèvements sociaux (15,5%), avec exonération totale au bout de 30 ans de détention. Un alourdissement de la fiscalité qui ne plaide pas pour un retour des acheteurs sur ce marché.
Des vendeurs perdent la main
Devant le manque d’intérêt des acheteurs, les vendeurs perdent la main et ont été contraints de concéder d’importantes ristournes. « Aujourd’hui, on ne vend plus rien sans une baisse spectaculaire », explique Frédéric Halimi, franchisé Guy Hoquet au Canet-en-Roussillon (Pyrénées Orientales). Par exemple, une « agréable villa » à Amboise dont le prix, affiché à 180 000 euros, s’est finalement vendue 135 000 euros. A La Baule, « des maisons de charme, les pieds dans l’eau, perdent jusqu’à 20 % de leur prix de départ », signale un agent du réseau d’agences.
Le marché haut-de-gamme n'est pas épargné
Même les biens haut-de-gamme sont touchés, comme le constate Peggy Bancquart, franchisée Guy Hoquet à Saint-Tropez (83) : « Un appartement de 90m² vue mer, avec toit terrasse de 150 m² à 850 000 euros, je n’ai jamais eu de bien aussi exceptionnel à ce prix-là ». « Dans les stations comme Courchevel, certains biens dont les prix ont battu des records ces dernières années sont aujourd’hui victimes du désintérêt des investisseurs étrangers. On voit des biens perdre jusqu’à 30% de leur prix d’origine », témoigne Stéphane Breton, agent immobilier Guy Hoquet à Albertville.
« Prix, offre et demande : le marché de la résidence secondaire change de visage. Ces évolutions sensibles du marché sont aussi la traduction d’une nouvelle façon de concevoir sa résidence de vacances », conclut Fabrice Abraham, directeur général du réseau.
La crise et le manque de confiance des acquéreurs ont pesé sur le marché de la résidence secondaire. Conséquence : les prix se sont érodés plus significativement que l’ensemble du marché. « La résidence secondaire est un achat plaisir, elle est donc la première à pâtir du manque de confiance en la reprise », analyse Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.
Prix en baisse et fiscalité en hausse
Surtout, c’est le tour de vis sur la fiscalité pesant sur les résidences secondaires qui est à l’origine de ce coup d’arrêt. Depuis peu, les propriétaires possédant une résidence secondaire dans les zones « tendues », c’est-à-dire dans une trentaine de grandes agglomérations en France (en Ile-de-France, sur la côte Atlantique et méditerranéenne, ainsi que dans certaines villes des Alpes et du Sud-Ouest...), verront leur taxe d’habitation augmenter s’ils laissent leurs logements vacants. La surtaxe devrait s’élever à 20?% de la taxe d’habitation payée sur le bien. En outre, la fiscalité à la revente d’une résidence secondaire est beaucoup plus lourde que pour une résidence principale. La plus-value réalisée à la revente est en effet soumise à l'impôt sur le revenu (19%) et aux prélèvements sociaux (15,5%), avec exonération totale au bout de 30 ans de détention. Un alourdissement de la fiscalité qui ne plaide pas pour un retour des acheteurs sur ce marché.
Des vendeurs perdent la main
Devant le manque d’intérêt des acheteurs, les vendeurs perdent la main et ont été contraints de concéder d’importantes ristournes. « Aujourd’hui, on ne vend plus rien sans une baisse spectaculaire », explique Frédéric Halimi, franchisé Guy Hoquet au Canet-en-Roussillon (Pyrénées Orientales). Par exemple, une « agréable villa » à Amboise dont le prix, affiché à 180 000 euros, s’est finalement vendue 135 000 euros. A La Baule, « des maisons de charme, les pieds dans l’eau, perdent jusqu’à 20 % de leur prix de départ », signale un agent du réseau d’agences.
Le marché haut-de-gamme n'est pas épargné
Même les biens haut-de-gamme sont touchés, comme le constate Peggy Bancquart, franchisée Guy Hoquet à Saint-Tropez (83) : « Un appartement de 90m² vue mer, avec toit terrasse de 150 m² à 850 000 euros, je n’ai jamais eu de bien aussi exceptionnel à ce prix-là ». « Dans les stations comme Courchevel, certains biens dont les prix ont battu des records ces dernières années sont aujourd’hui victimes du désintérêt des investisseurs étrangers. On voit des biens perdre jusqu’à 30% de leur prix d’origine », témoigne Stéphane Breton, agent immobilier Guy Hoquet à Albertville.
« Prix, offre et demande : le marché de la résidence secondaire change de visage. Ces évolutions sensibles du marché sont aussi la traduction d’une nouvelle façon de concevoir sa résidence de vacances », conclut Fabrice Abraham, directeur général du réseau.
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