Depuis la crise des subprimes, on se pose une question: comment Goldman Sachs qui a pourtant été régulièrement mise en cause pour son rôle dans la crise et a été décriée dans le grand public comme le symbole du dérapage du capitalisme financier a échappé à toutes les sanctions ? La banque a, en plus, été aidée par le gouvernement et elle est même parvenue à faire éliminer la concurrence.

Morning du 24 février, LE MYSTERE GOLDMAN SACHS

Depuis la crise des subprimes, on se pose une question: comment Goldman Sachs qui a pourtant été régulièrement mise en cause pour son rôle dans la crise et a été décriée dans le grand public comme le symbole du dérapage du capitalisme financier a échappé à toutes les sanctions ? La banque a, en plus, été aidée par le gouvernement et elle est même parvenue à faire éliminer la concurrence.


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UNE NOUVELLE PLUIE D'AMENDES AUX US
Pendant que nous tergiversons en Europe notamment sur l’évasion fiscale des GAFA sans prendre aucune mesure, les Etats Unis continuent à déployer avec pragmatisme et une certaine forme de cynisme leur arme de financement massif: les amendes. Après avoir essoré les grandes banques commerciales américaines qui avaient été sauvées pendant la crise comme JP Morgan, Citigroup ou Bank of America, accrochant au passage le scalp de banques internationales comme la BNP, les Etats Unis repartent à la bataille pour remplir leurs coffres.

OBJECTIF BANQUES D'AFFAIRES
Et pas n’importe lesquelles. Goldman Sachs. Goldman Sachs a, on le sait, une place particulière dans le monde de la finance mais aussi de la politique aux Etats Unis. Et il y avait un vrai mystère. Comment une banque, jugée par le grand public comme un des responsables principaux de la crise voire le symbole même de la dérive du capitalisme, avait pu échapper à la machine punitive américaine ? Il semble, que malgré l’appui de tous les ex Goldman au sein de l’administration, la justice américaine se soit enfin décidée à corriger cette aberration. Une procédure vient de démarrer sur le rôle de la banque dans la vente de prêts immobiliers pendant la crise.

POURQUOI PAS NOUS ?
On a déjà une estimation des amendes.
Goldman Sachs a annoncé cette semaine qu’elle avait porté à 3 milliards de dollars sa provision pour litiges. Donc ce sera au minimum 3 milliards et probablement plutôt 5 milliards de dollars. Si c’est ça, la banque s’en tire bien, très bien même et le gouvernement américain sauvera la face à bon compte. Il est dommage que l’Europe ne suive pas la même voie. Rappelons que si nous sommes, en partie, encore aujourd’hui plongés dans la crise Grecque...
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