Morning du 6 Janvier, La fascinante partie de poker grecque
Publié le 6 janvier 2015
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CHUTE DES MARCHÉS
Les indices boursiers et l’euro sont sous pression. Le Cac a perdu plus de 3%. On a une impression de déjà vu puisque c’est la Grèce qui à nouveau fait trembler, à juste titre, les marchés. Il faut dire que nous assistons à une fascinante partie de poker entre le parti de gauche anti austérité Grec Syriza et le gouvernement allemand, Merkel en tête. Et une fois de plus la Grèce va servir de test pour d’autres pays de la zone euro.
GREXIT
D’un côté Syriza agite cette menace pour obtenir un moratoire sur la dette et un moratoire sur les mesures d’austérité. Le calcul de son leader Tsipras est simple : les pays de la zone euro auront tellement peur des conséquences d’une sortie de la Grèce qu’ils céderont aux demandes Grecques. Mais de l’autre l’Allemagne à la manœuvre qui dit : chiche. SI vous voulez sortir de l’euro, sortez. Ce sera compliqué mais au moins on se sera débarrassé une fois pour toutes d’un pays qui n’aurait jamais du faire partie de la zone euro.
L'ALLEMAGNE IRA JUSQU'AU BOUT
La sortie de la Grèce ne fait pas peur à l’Allemagne. Mais ce qui fait peur à l’Allemagne c’est l’effet d’entraînement que la sortie de la Grèce provoquerait sur des pays comme l’Espagne ou l’Italie et même la France où les pays anti européens appelleront à suivre la voie de la Grèce. C’est une partie de poker menteur mais cette fois l’Allemagne va tout de même aller jusqu’au bout de la partie sans se coucher. Quels qu’en soient les risques. Ce qui se passe en Grèce est fondamental pour la zone euro. Au-delà des conséquences sur les marchés, c’est un des fondements de la zone euro qui est en jeu : la possible sortie d’un pays.
LA JOURNÉE DES RECORDS
Le pétrole est tombé en dessous de 50 dollars dans la journée, l'euro a...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Les indices boursiers et l’euro sont sous pression. Le Cac a perdu plus de 3%. On a une impression de déjà vu puisque c’est la Grèce qui à nouveau fait trembler, à juste titre, les marchés. Il faut dire que nous assistons à une fascinante partie de poker entre le parti de gauche anti austérité Grec Syriza et le gouvernement allemand, Merkel en tête. Et une fois de plus la Grèce va servir de test pour d’autres pays de la zone euro.
GREXIT
D’un côté Syriza agite cette menace pour obtenir un moratoire sur la dette et un moratoire sur les mesures d’austérité. Le calcul de son leader Tsipras est simple : les pays de la zone euro auront tellement peur des conséquences d’une sortie de la Grèce qu’ils céderont aux demandes Grecques. Mais de l’autre l’Allemagne à la manœuvre qui dit : chiche. SI vous voulez sortir de l’euro, sortez. Ce sera compliqué mais au moins on se sera débarrassé une fois pour toutes d’un pays qui n’aurait jamais du faire partie de la zone euro.
L'ALLEMAGNE IRA JUSQU'AU BOUT
La sortie de la Grèce ne fait pas peur à l’Allemagne. Mais ce qui fait peur à l’Allemagne c’est l’effet d’entraînement que la sortie de la Grèce provoquerait sur des pays comme l’Espagne ou l’Italie et même la France où les pays anti européens appelleront à suivre la voie de la Grèce. C’est une partie de poker menteur mais cette fois l’Allemagne va tout de même aller jusqu’au bout de la partie sans se coucher. Quels qu’en soient les risques. Ce qui se passe en Grèce est fondamental pour la zone euro. Au-delà des conséquences sur les marchés, c’est un des fondements de la zone euro qui est en jeu : la possible sortie d’un pays.
LA JOURNÉE DES RECORDS
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