Il y au deux évènements majeurs qui ont marqué le retour des actionnaires individuels en Bourse en France.

Morning du 21 novembre, 4 millions d'actionnaires individuels

Il y au deux évènements majeurs qui ont marqué le retour des actionnaires individuels en Bourse en France.


Source :

L'introduction en Bourse de la FDJ, la Française des Jeux en novembre 2019.
Le Covid.
Depuis leur nombre croît à un rythme moins important, mais ils sont tout de même 4 millions à investir directement en Bourse.
1 million de plus qu'il y a 5 ans.
Explications.
AVANT LA FDJ ET LE COVID
Les investisseurs individuels s'intéressaient de moins en moins à la Bourse.
Leur nombre diminuait lentement mais sûrement.
Un nombre déjà faible par rapport aux autres pays européennes et aux pays anglo-saxons.

PUIS IL Y A EU...
...l'introduction en Bourse de la FDJ.
En novembre 2019.
Il y a 5 ans, jour pour jour.
Un carton.
Avec plus de 500,000 actionnaires individuels comme le souligne ce matin le Figaro Eco.

ET ENSUITE
Il y a eu le Covid.
La Bourse de Paris qui s'effondre.
Les Français confinés chez eux.
Et les paris sportifs à l'arrêt.
Les Français se tournent alors vers la Bourse.

ET Là TOUT CHANGE
Les particuliers entrent souvent en Bourse au plus haut niveau.
Comme ce fut le cas à la fin des années 90.
Puis il y a un krach.
Ils perdent une grande partie de leurs mises.
Et ils se détournent de la Bourse en jurant qu'on ne les y reprendra plus...

MAIS CETTE FOIS
les particuliers ont acheté la Bourse au plus bas.
Et elle a flambé post Covid.
Pour une fois ils ont tous, ou presque, gagné de l'argent en Bourse.
Comme avec les actions FDJ
C'est ce qui explique sûrement qu'ils n'ont pas déserté la Bourse Post Covid, malgré la volatilité des derniers mois.

LA NOUVELLE GENERATION
Ces "nouveaux" actionnaires sont plus jeunes.
Souvent entre 18 et 34 ans.
Les femmes y sont largement représentées.
Et ils s'intéressent à des thématiques comme la Tech ou encore les valeurs "vertes".

MAIS NOUS SOMMES LOIN
des autres pays.
La culture financière en France est plutôt celle du livret A et des placements obligataires.
Un attrait renforcé par la hausse des taux qui a rendu les placements de taux très intéressants.
Les actions restent dans l'esprit des ménages Français associées à l'idée de risque, voire de casino.
Mais les mentalités...
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