Morning du 24 octobre, Les salaires en France
Publié le 24 octobre 2024
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Sur leur évolution.
Sur leur corrélation à l'inflation.
Et sur leurs écarts.
Édifiant.
LES SALAIRES ET L'INFLATION
La flambée de l'inflation post-Covid et post-invasion de l'Ukraine a provoqué un bond des salaires.
+4,2% en 2022.
+4 % en 2023.
Il n'y a plus d'indexation automatique des salaires sur l'inflation, comme c'était le cas dans les années 80, mais les entreprises ont ajusté les salaires de façon significative.
LA BONNE SURPRISE
La revalorisation des bas salaires.
Pour une raison simple : c'est dans les secteurs où les salaires sont les moins élevés que le déséquilibre entre l'offre et la demande d'emplois est le plus fort.
Surtout après "la grande démission" post-Covid.
C'est une bonne nouvelle et cela devrait continuer : les low-costs jobs sont trop low-costs.
PEUT MIEUX FAIRE
Alors oui, c'est vrai, les salaires ont progressé, mais ils n'ont pas tous progressé au rythme de l'inflation.
Et ce sont les cadres et les salaires les plus élevés qui ont subi la perte de pouvoir d'achat la plus importante.
Alors que les Français les moins bien payés ont vu leur pouvoir d'achat se maintenir.
L'inflation a donc provoqué une réduction des inégalités de salaires, ce qui est totalement contre-intuitif.
EN 2024
La situation sera contrastée.
Avec la chute rapide de l'inflation, le pouvoir d'achat des salariés devrait progresser car les hausses de salaires restent significatives.
L'INSEE prévoit une hausse du salaire réel de base de 1.4% (salaire réel = salaire brut corrigé de l'inflation).
UN CHIFFRE
2735 euros net pas mois.
Le salaire moyen d'un employé du secteur privé.
2031 pour un ouvrier.
2656 pour les professions intermédiaires.
Un salarié sur deux gagne moins de 2183 euros nets par mois.
Comme le notent Les Échos, le niveau de salaire médian est donc nettement inférieur au salaire moyen, ce qui illustre la concentration des salaires dans le bas de l'échelle.
Peut mieux faire donc.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
LE CHIFFRE DU JOUR
1,35.
1,35 c'est le taux de fécondité en Allemagne.
Il s'effondre. En particulier en Allemagne de l'Est.
Et la baisse devrait encore...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Sur leur corrélation à l'inflation.
Et sur leurs écarts.
Édifiant.
LES SALAIRES ET L'INFLATION
La flambée de l'inflation post-Covid et post-invasion de l'Ukraine a provoqué un bond des salaires.
+4,2% en 2022.
+4 % en 2023.
Il n'y a plus d'indexation automatique des salaires sur l'inflation, comme c'était le cas dans les années 80, mais les entreprises ont ajusté les salaires de façon significative.
LA BONNE SURPRISE
La revalorisation des bas salaires.
Pour une raison simple : c'est dans les secteurs où les salaires sont les moins élevés que le déséquilibre entre l'offre et la demande d'emplois est le plus fort.
Surtout après "la grande démission" post-Covid.
C'est une bonne nouvelle et cela devrait continuer : les low-costs jobs sont trop low-costs.
PEUT MIEUX FAIRE
Alors oui, c'est vrai, les salaires ont progressé, mais ils n'ont pas tous progressé au rythme de l'inflation.
Et ce sont les cadres et les salaires les plus élevés qui ont subi la perte de pouvoir d'achat la plus importante.
Alors que les Français les moins bien payés ont vu leur pouvoir d'achat se maintenir.
L'inflation a donc provoqué une réduction des inégalités de salaires, ce qui est totalement contre-intuitif.
EN 2024
La situation sera contrastée.
Avec la chute rapide de l'inflation, le pouvoir d'achat des salariés devrait progresser car les hausses de salaires restent significatives.
L'INSEE prévoit une hausse du salaire réel de base de 1.4% (salaire réel = salaire brut corrigé de l'inflation).
UN CHIFFRE
2735 euros net pas mois.
Le salaire moyen d'un employé du secteur privé.
2031 pour un ouvrier.
2656 pour les professions intermédiaires.
Un salarié sur deux gagne moins de 2183 euros nets par mois.
Comme le notent Les Échos, le niveau de salaire médian est donc nettement inférieur au salaire moyen, ce qui illustre la concentration des salaires dans le bas de l'échelle.
Peut mieux faire donc.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
LE CHIFFRE DU JOUR
1,35.
1,35 c'est le taux de fécondité en Allemagne.
Il s'effondre. En particulier en Allemagne de l'Est.
Et la baisse devrait encore...
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