Morning du 23 octobre, Le laboratoire argentin
Publié le 23 octobre 2024
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Javier Milei est aux commandes du pays depuis près d'un an.
Et le Financial Times dresse un premier bilan.
Édifiant.
CLIVANT
Javier Milei est clivant. C'est même un euphémisme.
Celui qui se décrit comme un "anarcho-capitaliste" a lancé en Argentine une expérience économique quasi-inédite.
Du capitalisme "pur".
À la tronçonneuse.
LES RÉSULTATS
L'inflation.
Elle s'est effondrée.
De 25% par mois en décembre dernier, à 3.5% en septembre.
Le déficit public.
Il n'y en a plus. Il y a un surplus budgétaire.
À 0.4% du PIB, contre un déficit de 4.6% en 2023.
Du jamais-vu en terme de vitesse de redressement.
MAIS
Le prix à payer pour ces traitements brutaux est la croissance à court terme.
Le pays est en récession.
Il l'était déjà en 2023 avant Milei.
Mais il l'est encore plus en 2024 après une prévision de croissance de -3.5%.
Le gouvernement met en avant un rebond récent de la consommation des ménages ou de l'industrie et mise sur une croissance positive à moyen terme.
Autre impact négatif : le nombre d'Argentins sous le seuil de pauvreté a bondi à 53%, un record de 20 ans, et le chômage qui a progressé de 1.4%.
POUR MILEI
Il faut passer par ce sacrifice à court terme, une cure d'austérité sans précédent, pour construire les fondations solides d'une croissance et d'un emploi solides.
"Le pire est derrière nous" répète-t-il maintenant.
LA CONFIANCE?
Elle revient.
La monnaie se redresse.
Les investisseurs commencent à nouveau à s'intéresser à l'Argentine. Mais doucement, très doucement.
Et l'Argentine doit rembourser, l'année prochaine seulement, plus de 14 milliards de $...
Pour le FT "Les résultats de Milei surprennent même les sceptiques".
Nous continuerons à suivre cette expérience étonnante.
A PART CA ?
QUOI DE NEUF?
VOUS CONNAISSEZ NOTRE THÈSE
C'est le "grand ralentissement".
Le FMI commence à se ranger à nos anticipations.
Il revoit à la baisse ses prévisions de croissance.
Désigne le cancre: l'Europe.
Mais mise même sur un ralentissement aux États-Unis avec tout de même 2.2%...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Et le Financial Times dresse un premier bilan.
Édifiant.
CLIVANT
Javier Milei est clivant. C'est même un euphémisme.
Celui qui se décrit comme un "anarcho-capitaliste" a lancé en Argentine une expérience économique quasi-inédite.
Du capitalisme "pur".
À la tronçonneuse.
LES RÉSULTATS
L'inflation.
Elle s'est effondrée.
De 25% par mois en décembre dernier, à 3.5% en septembre.
Le déficit public.
Il n'y en a plus. Il y a un surplus budgétaire.
À 0.4% du PIB, contre un déficit de 4.6% en 2023.
Du jamais-vu en terme de vitesse de redressement.
MAIS
Le prix à payer pour ces traitements brutaux est la croissance à court terme.
Le pays est en récession.
Il l'était déjà en 2023 avant Milei.
Mais il l'est encore plus en 2024 après une prévision de croissance de -3.5%.
Le gouvernement met en avant un rebond récent de la consommation des ménages ou de l'industrie et mise sur une croissance positive à moyen terme.
Autre impact négatif : le nombre d'Argentins sous le seuil de pauvreté a bondi à 53%, un record de 20 ans, et le chômage qui a progressé de 1.4%.
POUR MILEI
Il faut passer par ce sacrifice à court terme, une cure d'austérité sans précédent, pour construire les fondations solides d'une croissance et d'un emploi solides.
"Le pire est derrière nous" répète-t-il maintenant.
LA CONFIANCE?
Elle revient.
La monnaie se redresse.
Les investisseurs commencent à nouveau à s'intéresser à l'Argentine. Mais doucement, très doucement.
Et l'Argentine doit rembourser, l'année prochaine seulement, plus de 14 milliards de $...
Pour le FT "Les résultats de Milei surprennent même les sceptiques".
Nous continuerons à suivre cette expérience étonnante.
A PART CA ?
QUOI DE NEUF?
VOUS CONNAISSEZ NOTRE THÈSE
C'est le "grand ralentissement".
Le FMI commence à se ranger à nos anticipations.
Il revoit à la baisse ses prévisions de croissance.
Désigne le cancre: l'Europe.
Mais mise même sur un ralentissement aux États-Unis avec tout de même 2.2%...
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