Morning du 9 octobre, Déficit public, le scandale
Publié le 9 octobre 2024
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C'est un scandale.
Le niveau de notre déficit est un scandale.
La dissimulation du niveau réel de notre déficit est un scandale.
Le dérapage de notre déficit est un scandale.
À qui la faute ?
IL NE FAUT PAS SE DIRE QUE C'EST NORMAL
On a tellement baissé les bras sur la gestion de nos dépenses publiques, de notre argent donc, qu'on accueille les mauvaises nouvelles qui se succèdent comme des fatalités.
"Le déficit dépassera les 5%"
Puis "le déficit atteindra 5.6%"
Pour finir sur "le déficit dépassera probablement les 6%".
Et notre réaction est la même : une dose d'énervement mais une large dose de résignation.
NON
Être incapable de connaître son niveau réel de déficit n'est pas normal.
Et avoir laissé filer nos dépenses sans les contrôler n'est pas normal.
Et ces agissements ont des conséquences graves sur nos finances, sur les investissements futurs qu'on ne pourra pas faire et sur la place de la France.
QUI EST RESPONSABLE?
S'il y a scandale, il y a responsables.
Des responsables coupables.
TOUT D'ABORD
La "tradition" française des déficits.
Depuis 1974.
Tous les gouvernements l'ont pratiqué à des rythmes plus ou moins frénétiques.
Mais dès 74 est née l'idée que le budget d'un pays n'était pas le budget d'un ménage et qu'il n'avait pas besoin d'être équilibré.
Personne n'a jamais remis en question ce dogme, et de Mitterrand à Macron en passant par Chirac, Sarko et Hollande, tout le monde s'est engouffré dans la brèche.
DEUXIÈME RESPONSABLE
Notre modèle social.
Il est "idéal".
Mais il n'est pas tenable.
Nous n'avons pas les moyens de notre générosité.
Et aucun politique n'a le courage de le dire.
Et nous en profitons tous, à des niveaux plus ou moins importants, en sachant très bien que plus on réclame ou se plaint, et plus on fait couler le pays.
Mais chacun se dit : "si les autres profitent du système, alors pourquoi pas moi ?"
EN TROISIÈME POSITION
Les "gestionnaires" de nos dépenses.
Non seulement nous dépensons trop.
Non seulement nous n'avons aucun contrôle sur nos dépenses.
Mais nous dépensons mal, très...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Le niveau de notre déficit est un scandale.
La dissimulation du niveau réel de notre déficit est un scandale.
Le dérapage de notre déficit est un scandale.
À qui la faute ?
IL NE FAUT PAS SE DIRE QUE C'EST NORMAL
On a tellement baissé les bras sur la gestion de nos dépenses publiques, de notre argent donc, qu'on accueille les mauvaises nouvelles qui se succèdent comme des fatalités.
"Le déficit dépassera les 5%"
Puis "le déficit atteindra 5.6%"
Pour finir sur "le déficit dépassera probablement les 6%".
Et notre réaction est la même : une dose d'énervement mais une large dose de résignation.
NON
Être incapable de connaître son niveau réel de déficit n'est pas normal.
Et avoir laissé filer nos dépenses sans les contrôler n'est pas normal.
Et ces agissements ont des conséquences graves sur nos finances, sur les investissements futurs qu'on ne pourra pas faire et sur la place de la France.
QUI EST RESPONSABLE?
S'il y a scandale, il y a responsables.
Des responsables coupables.
TOUT D'ABORD
La "tradition" française des déficits.
Depuis 1974.
Tous les gouvernements l'ont pratiqué à des rythmes plus ou moins frénétiques.
Mais dès 74 est née l'idée que le budget d'un pays n'était pas le budget d'un ménage et qu'il n'avait pas besoin d'être équilibré.
Personne n'a jamais remis en question ce dogme, et de Mitterrand à Macron en passant par Chirac, Sarko et Hollande, tout le monde s'est engouffré dans la brèche.
DEUXIÈME RESPONSABLE
Notre modèle social.
Il est "idéal".
Mais il n'est pas tenable.
Nous n'avons pas les moyens de notre générosité.
Et aucun politique n'a le courage de le dire.
Et nous en profitons tous, à des niveaux plus ou moins importants, en sachant très bien que plus on réclame ou se plaint, et plus on fait couler le pays.
Mais chacun se dit : "si les autres profitent du système, alors pourquoi pas moi ?"
EN TROISIÈME POSITION
Les "gestionnaires" de nos dépenses.
Non seulement nous dépensons trop.
Non seulement nous n'avons aucun contrôle sur nos dépenses.
Mais nous dépensons mal, très...
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