Morning du 23 août, Où va le luxe ?
Publié le 23 août 2024
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Et notamment LVMH, notre fleuron national.
Mais le contexte semble avoir rattrapé le champion français, comme tout le secteur.
Explications.
CROISSANCE ET RÉSILIENCE
Quel que soit le contexte, Covid, après Covid, Ukraine, inflation, ralentissement chinois, etc, les entreprises du luxe ne connaissaient pas la crise.
Près de 1500 milliards d’euros de bénéfices annuels (+50% en 10 ans).
362 milliards (+70%) pour le marché des biens personnels de luxe.
Et un nombre de clients qui a augmenté fortement, passant de 330 millions en 2013-2014 à plus de 400 millions aujourd’hui.
LVMH, notre fleuron national, était le premier à en profiter : ses bénéfices ont ainsi été multipliés par 2,5 en 5 ans, et par 5 en 15 ans.
BOURSE : LES CHIFFRES FOUS
En début d’année, LVMH dépassait les 500 milliards de dollars de capitalisation.
Et est entré dans le club très fermé des 10 premières capitalisations mondiales.
Une hausse de plus de 50% en 3 ans, 400% en 10 ans !
Si LVMH est sans conteste le champion du luxe, c’est tout le secteur qui se portait bien.
Le fonds SG Actions Luxe avait aussi grimpé de 45% en 5 ans, et 130% en 10 ans, soit des TRI proches des 10% annuels.
PRICING POWER
Les crises n’atteignaient donc pas le secteur du luxe.
Et en particulier l’inflation.
Car qui dit luxe dit « pricing power » : la capacité de répercuter la hausse des coûts, parce que leurs clients sont peu sensibles au prix.
Chanel ou LVMH peuvent augmenter de 10 ou 20% le prix de leurs sacs iconiques, cela ne ralentira pas leur vente.
Jusqu’à un certain point.
RATTRAPAGE
Avec l’inflation et le ralentissement économique, en particulier en Chine, le secteur du luxe a fini par perdre son « pricing power ».
Il faut dire que la majorité des clients des marques de luxe ne sont pas des ultra-riches qui peuvent se permettre de payer plusieurs milliers d’euros, dollars, ou yuans de plus pour un article.
Ce sont plutôt des classes supérieures qui cherchent à suivre les modes.
Mais qui ont dû revoir leurs priorités face...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Mais le contexte semble avoir rattrapé le champion français, comme tout le secteur.
Explications.
CROISSANCE ET RÉSILIENCE
Quel que soit le contexte, Covid, après Covid, Ukraine, inflation, ralentissement chinois, etc, les entreprises du luxe ne connaissaient pas la crise.
Près de 1500 milliards d’euros de bénéfices annuels (+50% en 10 ans).
362 milliards (+70%) pour le marché des biens personnels de luxe.
Et un nombre de clients qui a augmenté fortement, passant de 330 millions en 2013-2014 à plus de 400 millions aujourd’hui.
LVMH, notre fleuron national, était le premier à en profiter : ses bénéfices ont ainsi été multipliés par 2,5 en 5 ans, et par 5 en 15 ans.
BOURSE : LES CHIFFRES FOUS
En début d’année, LVMH dépassait les 500 milliards de dollars de capitalisation.
Et est entré dans le club très fermé des 10 premières capitalisations mondiales.
Une hausse de plus de 50% en 3 ans, 400% en 10 ans !
Si LVMH est sans conteste le champion du luxe, c’est tout le secteur qui se portait bien.
Le fonds SG Actions Luxe avait aussi grimpé de 45% en 5 ans, et 130% en 10 ans, soit des TRI proches des 10% annuels.
PRICING POWER
Les crises n’atteignaient donc pas le secteur du luxe.
Et en particulier l’inflation.
Car qui dit luxe dit « pricing power » : la capacité de répercuter la hausse des coûts, parce que leurs clients sont peu sensibles au prix.
Chanel ou LVMH peuvent augmenter de 10 ou 20% le prix de leurs sacs iconiques, cela ne ralentira pas leur vente.
Jusqu’à un certain point.
RATTRAPAGE
Avec l’inflation et le ralentissement économique, en particulier en Chine, le secteur du luxe a fini par perdre son « pricing power ».
Il faut dire que la majorité des clients des marques de luxe ne sont pas des ultra-riches qui peuvent se permettre de payer plusieurs milliers d’euros, dollars, ou yuans de plus pour un article.
Ce sont plutôt des classes supérieures qui cherchent à suivre les modes.
Mais qui ont dû revoir leurs priorités face...
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