Immobilier, vers la fin des prêts à taux fixe ?
Publié le 22 octobre 2014
(21 lectures)
Les banques françaises seraient principalement concernées par ce changement de règles. Les crédits à taux fixe dans l'Hexagone représentent environ 90% des prêts à l’habitat. Et pour contrer le projet du gendarme international du secteur bancaire, les banques seraient montées au créneau pour défendre le crédit immobilier à taux fixe, croit savoir la radio. Et pour cause, le taux à prêt fixe, jugé rassurant pour les emprunteurs, est pour les banques, le produit d’appel par excellence pour conquérir de nouveaux clients.
Dans la pratique, quand une banque propose à ses clients des prêts à taux fixe, elle ne se finance pas sur des durées aussi longues. Elle est donc contrainte de se refinancer sur des durées plus courtes à taux variable et de se couvrir contre l’évolution des taux d’intérêt sur les marchés financiers. Or, si pendant toute la durée de prêt, les taux augmentent plus vite que le taux proposé par la banque, son refinancement devient plus cher et cette dernière est donc exposée à un risque de taux. Or c’est ce risque, spécifique des marchés de taux fixes tels que la France, qui serait dans le collimateur des régulateurs du Comité de Bâle.
Ainsi, le crédit immobilier à taux variable pourrait devenir la règle et non plus l’exception. Dans ce cas, le risque d’une variation de taux est porté par l’emprunteur.
Dans la pratique, quand une banque propose à ses clients des prêts à taux fixe, elle ne se finance pas sur des durées aussi longues. Elle est donc contrainte de se refinancer sur des durées plus courtes à taux variable et de se couvrir contre l’évolution des taux d’intérêt sur les marchés financiers. Or, si pendant toute la durée de prêt, les taux augmentent plus vite que le taux proposé par la banque, son refinancement devient plus cher et cette dernière est donc exposée à un risque de taux. Or c’est ce risque, spécifique des marchés de taux fixes tels que la France, qui serait dans le collimateur des régulateurs du Comité de Bâle.
Ainsi, le crédit immobilier à taux variable pourrait devenir la règle et non plus l’exception. Dans ce cas, le risque d’une variation de taux est porté par l’emprunteur.
Copyright ©2014
MonFinancier
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |