Morning du 5 avril, La crainte d'une inondation chinoise

Pour tenter d'apaiser les tensions entre les États-Unis et la Chine.
Et pour une urgence.
Elle veut tenter de prévenir le tsunami d'exportations chinoises qui commence à déferler sur le monde.
Explications.
SURPRODUCTION
La Chine a construit un outil de production massif au cours des deux dernières décennies.
Pour devenir "l'usine du monde".
Une usine gigantesque, hors norme.
Dans tous les domaines.
De l'automobile à la machine outils en passant par les panneaux solaires.

SEULEMENT VOILÀ
La croissance chinoise n'est plus ce qu'elle était il y a 10 ans.
Les 10% sont un lointain souvenir, et la Chine se bat pour rester au-dessus de 5%.
La demande intérieure fléchit.
Et la Chine est confrontée à une situation de SURCAPACITÉ.

TROP D'USINES
Trop de production.
Pas assez de clients domestiques.
Et donc une seule solution.
Exporter massivement.
Inonder le monde de produits chinois, quitte à casser les prix.

NAÏVETÉ
Dans notre grand naïveté, nous avons ouvert nos portes depuis l'adhésion de la Chine à l'Organisation Mondiale du Commerce en décembre 2001.
Sans aucune barrière, sans aucune restriction.
Pendant que la Chine, elle, rendait toutes importations complexes.

LE RÉSULTAT
Plus de barrière pour stopper le tsunami qui déferle sur nous.
Les États-Unis, eux, par la voix de Janet Yellen, vont être clairs : si vous nous inondez de produits discountés, nous mettrons des barrières douanières.
Mais Yellen et Xi Pinjing se mettront d'accord sur un point : Inonder plutôt l'Europe qui, dans son immense naïveté, n'a aucune protection.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

DOMMAGE
C'est un beau projet Européen.
Le "Recovery fund" de 800 milliards.
Lancé en 2021.
Pour booster la croissance en Europe après le Covid.
L'Italie a la plus forte allocation dans ce fonds, environ 200 milliards.
Et voilà qu'hier la police italienne et d'autres polices européennes ont arrêté 22 personnes et saisi des biens pour une valeur de 600 millions d'€.
Appartements, villas de luxes, Lamborghini, Rolex etc., etc.
De l'argent du "Recovery fund" détourné.
Dommage. Ce fonds était une belle...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com