Immobilier, les délais de transaction s’allongent, notamment à Paris
Publié le 16 octobre 2014
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L’agence immobilière signale un allongement des délais de transaction dans la capitale depuis un peu plus de deux ans. Il faut actuellement 73 jours en moyenne pour qu’un bien à Paris trouve preneur contre seulement 54 jours au troisième trimestre 2013 et 49 au troisième trimestre 2012. En province, le seuil des 90 jours reste toujours d’actualité.
« On assiste à Paris à une hausse exceptionnelle des délais de vente », commente Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier. Il explique ce phénomène par « une conjonction de facteurs ». « A Paris, plus encore qu’ailleurs, les vendeurs n’ont pas tous compris que le marché n’était plus aussi porteur qu’au début de la décennie. Les vendeurs ont encore tendance à surévaluer leurs biens, ce qui, nécessairement, allonge les délais de transaction ». Le réseau d’agences explique que « les acheteurs ont compris qu’ils avaient repris la main et prennent leur temps avant de se décider ».
Il n’y a pas que le bras de fer acheteurs/vendeurs qui explique l’allongement des durées de transaction. Une mesure de la loi Alur joue également les trouble-fête. Depuis mars, les vendeurs sont contraints d’annexer une série de documents à la promesse de vente en plus du diagnostic de performance énergétique. L’acheteur pourra ainsi être mieux informé sur l’état de la copropriété. Dès la promulgation de la loi Alur en mars dernier, la Fnaim n’avait pas manqué d’ironiser en déclarant que « la quinzaine de documents nécessaires pèserait dans certains cas près d'un kilo ! »
« On assiste à Paris à une hausse exceptionnelle des délais de vente », commente Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier. Il explique ce phénomène par « une conjonction de facteurs ». « A Paris, plus encore qu’ailleurs, les vendeurs n’ont pas tous compris que le marché n’était plus aussi porteur qu’au début de la décennie. Les vendeurs ont encore tendance à surévaluer leurs biens, ce qui, nécessairement, allonge les délais de transaction ». Le réseau d’agences explique que « les acheteurs ont compris qu’ils avaient repris la main et prennent leur temps avant de se décider ».
Il n’y a pas que le bras de fer acheteurs/vendeurs qui explique l’allongement des durées de transaction. Une mesure de la loi Alur joue également les trouble-fête. Depuis mars, les vendeurs sont contraints d’annexer une série de documents à la promesse de vente en plus du diagnostic de performance énergétique. L’acheteur pourra ainsi être mieux informé sur l’état de la copropriété. Dès la promulgation de la loi Alur en mars dernier, la Fnaim n’avait pas manqué d’ironiser en déclarant que « la quinzaine de documents nécessaires pèserait dans certains cas près d'un kilo ! »
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