Le quoi qu'il en coûte a un prix.

Morning du 7 mars, Le déficit public français, un désastre

Le quoi qu'il en coûte a un prix.


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Et un prix exorbitant.
La multiplication des plans de relance, des plans de soutien, des plans de "résilience" et des boucliers de tout modèle a non seulement créé une addiction des Français à l'aide publique mais également plombé nos finances publiques.
Bruno Le Maire a dû annoncer que notre déficit allait être "significativement au dessus des 4.9%".
Un désastre.
NOS FINANCES PUBLIQUES
Elles ne sont pas gérées.
C'est d'ailleurs pour cela que les Français ont un taux d'épargne aussi élevé, ils n'ont pas confiance dans la gestion de l’État.
Depuis des décennies, et en particulier depuis le Covid, l’État est entré dans un délire total.
Le délire consiste à tenter de compenser tous les évènements qui affectent le pouvoir d'achat des Français, du Covid à la hausse de l'électricité en passant à des multiples plans d'aides, à toutes les catégories de Français qui manifestent.

LE QUOI QU'IL EN COÛTE
Un désastre.
Un désastre du fait de son impact sur les mentalités. À chaque difficulté, les Français se disent que l’État doit payer. Quelle que soit l'ampleur des difficultés. On est passé de l'assistanat à l'addiction aux aides publiques.
Un désastre pour nos finances publiques.

HEUREUSEMENT POUR NOUS
Mais malheureusement pour le gouvernement, il n'y a plus de "circonstances exceptionnelles" qui permettent de faire n'importe quoi sans que cela ne se remarque : le Covid et la guerre en Ukraine ont été des excuses pour une gabegie sans précédent.

MAIS IL N'Y A PAS D'ARGENT MAGIQUE
Cette frénésie d'assistance a provoqué une envolée du déficit, qui elle-même entraîne une envolée de notre dette.
Nous avons certes la chance d'avoir, grâce à l'euro et à la garantie de l'Allemagne, accès à des taux de financement qui ne reflètent pas notre situation désastreuse.
Sans l'euro et sans la garantie de l'Allemagne, nos taux devraient être supérieurs à 8 ou 10%.

MAIS MÊME AVEC DES TAUX ...
...anormalement bas par rapport à notre situation financière, l'argent coûte de l'argent.
Les taux ne sont plus à zéro ou négatifs.
Et l'Allemagne risque de trouver que la plaisanterie a assez duré.
Les...
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