Morning du 28 février, Gaz et pétrole, le dilemme ?
Publié le 28 février 2024
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That is the question.
De plus en plus d'investisseurs institutionnels ne peuvent plus le faire ou se refusent à le faire.
De plus en plus de fonds abandonnent, par conviction mais plus souvent sous la contrainte, l'investissement dans le secteur du pétrole et du gaz.
Et pourtant...
FOIS TROIS
Les profits des plus grandes compagnies pétrolières et gazières américaines ont triplé pendant la Présidence Biden.
Premier paradoxe, mais ce n'est pas le seul quand on étudie le secteur, avec une administration ouvertement hostile aux énergies fossiles.
313 MILLIARDS
Pendant les trois premières années de l'administration Biden, les 10 groupes les plus importants ont accumulé un bénéfice net de 313 milliards de $.
C'était 112 milliards de $ "seulement" pendant la même période sous Trump.
Attendez, vous n'êtes pas au bout de vos surprises...
1100 MILLIARDS
La capitalisation de ces dix sociétés a bondi de 132% pendant la même période, comme le note le Financial Times, à 1100 milliards de $ (notons au passage que les 10 plus grandes compagnies pétrolières et gazières américaines combinées capitalisent 50% de la valeur de Nvidia...), alors qu'elle avait baissé de 12% sous Trump, l'ami des énergies fossiles.
LEADER
Il faut dire que pendant cette période la production de pétrole et de gaz américaine a littéralement explosé.
Et les États-Unis sont même en passe de dépasser le Qatar pour la place de leader des exportations de gaz naturel liquéfié.
Les États-Unis peuvent remercier Vladimir Poutine qui leur a offert un jackpot sur l'énergie et l'armement.
LA GRANDE HYPOCRISIE
Les fonds, de plus en plus "verts", boycottent le secteur.
Sans expliquer comment nous pourrons nous passer d'énergies fossiles pendant la période de "transition" climatique.
Si les fonds occidentaux boudent le secteur, les profits iront vers les pays qui continueront à investir massivement dans le secteur et ce ne sont pas les pays qu'on a envie de voir s'enrichir : de la Chine à la Russie en passant par les pays du Golfe.
TOUT CELA...
...me fait penser aux "sin funds".
Ces fonds très populaires aux États-Unis dans les années 90...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
De plus en plus d'investisseurs institutionnels ne peuvent plus le faire ou se refusent à le faire.
De plus en plus de fonds abandonnent, par conviction mais plus souvent sous la contrainte, l'investissement dans le secteur du pétrole et du gaz.
Et pourtant...
FOIS TROIS
Les profits des plus grandes compagnies pétrolières et gazières américaines ont triplé pendant la Présidence Biden.
Premier paradoxe, mais ce n'est pas le seul quand on étudie le secteur, avec une administration ouvertement hostile aux énergies fossiles.
313 MILLIARDS
Pendant les trois premières années de l'administration Biden, les 10 groupes les plus importants ont accumulé un bénéfice net de 313 milliards de $.
C'était 112 milliards de $ "seulement" pendant la même période sous Trump.
Attendez, vous n'êtes pas au bout de vos surprises...
1100 MILLIARDS
La capitalisation de ces dix sociétés a bondi de 132% pendant la même période, comme le note le Financial Times, à 1100 milliards de $ (notons au passage que les 10 plus grandes compagnies pétrolières et gazières américaines combinées capitalisent 50% de la valeur de Nvidia...), alors qu'elle avait baissé de 12% sous Trump, l'ami des énergies fossiles.
LEADER
Il faut dire que pendant cette période la production de pétrole et de gaz américaine a littéralement explosé.
Et les États-Unis sont même en passe de dépasser le Qatar pour la place de leader des exportations de gaz naturel liquéfié.
Les États-Unis peuvent remercier Vladimir Poutine qui leur a offert un jackpot sur l'énergie et l'armement.
LA GRANDE HYPOCRISIE
Les fonds, de plus en plus "verts", boycottent le secteur.
Sans expliquer comment nous pourrons nous passer d'énergies fossiles pendant la période de "transition" climatique.
Si les fonds occidentaux boudent le secteur, les profits iront vers les pays qui continueront à investir massivement dans le secteur et ce ne sont pas les pays qu'on a envie de voir s'enrichir : de la Chine à la Russie en passant par les pays du Golfe.
TOUT CELA...
...me fait penser aux "sin funds".
Ces fonds très populaires aux États-Unis dans les années 90...
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