Morning du 22 septembre, Universal Music en Bourse
Publié le 22 septembre 2021
(42 lectures)
Du rachat de Direct 8 par Canal + en échange d'actions Vivendi en 2012 à l'introduction en bourse d'Universal hier, quelques jours seulement après l'OPA de Vivendi sur Lagardère.
VIVENDI
au bord de la faillite lorsque J6M doit quitter la présidence en laissant une perte abyssale, un record pour une entreprise Française, de 23 milliards d'euros, et une dette de 38 milliards d'euros.
Puis Vivendi qui se désendette progressivement sans retrouver le chemin de la croissance sous la direction de Jean René Fourtou.
Et c'est là que l'histoire devient intéressante.
D'un point humain (même si le mot n'est peut être pas le mieux choisi...), d'un point de vue psychologique et d'un point de vue ingénierie financière.
VOUS VOUS SOUVENEZ
de Direct 8 ?
Une chaîne 100% "direct" du groupe Bolloré.
Une licence de canal TNT obtenue quelques années auparavant.
Cette chaîne souvent raillée à ses débuts pour son amateurisme.
La chaîne se développe.
Lentement.
ET PREMIER "BON" COUP
En 2011 le groupe familial cède ses deux chaînes de la TNT, Direct 8 et Direct Star, à Canal + alors à son zénith et détenue en partie par Vivendi (et par Lagardère...).
Une belle plus value puisque la vente se fait sur une valorisation de 465 millions d'euros pour un investissement annoncé d'environ 200 millions d'euros.
Bon coup et première astuce: Bolloré demande à être rémunéré en titres Vivendi.
L'Express titre alors "Canal + met la main sur Direct 8 et Direct Star".
Sans se douter que ce serait le contraire qui se produirait.
1.7% du capital de Vivendi tombe donc dans les mains de l'entrepreneur Breton qui avait déjà acheté des titres auparavant.
Le voilà donc à la tête de moins de 5% du capital mais "ne s'interdisant pas" de passer la barre des 5%.
LA SUITE, ON LA CONNAIT
Bolloré entre au conseil de Vivendi pour soutenir son ami Jean René Fourtou qui se verra raccompagné à la porte, délicatement mais fermement, en juin 2014.
Et Bolloré prend la présidence du Conseil de Surveillance.
Parallèlement il continue à grappiller du capital.
Lentement mais sûrement.
Il prend le contrôle de Vivendi sans lancer d'OPA.
GRAND NETTOYAGE
Il réduit les...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
VIVENDI
au bord de la faillite lorsque J6M doit quitter la présidence en laissant une perte abyssale, un record pour une entreprise Française, de 23 milliards d'euros, et une dette de 38 milliards d'euros.
Puis Vivendi qui se désendette progressivement sans retrouver le chemin de la croissance sous la direction de Jean René Fourtou.
Et c'est là que l'histoire devient intéressante.
D'un point humain (même si le mot n'est peut être pas le mieux choisi...), d'un point de vue psychologique et d'un point de vue ingénierie financière.
VOUS VOUS SOUVENEZ
de Direct 8 ?
Une chaîne 100% "direct" du groupe Bolloré.
Une licence de canal TNT obtenue quelques années auparavant.
Cette chaîne souvent raillée à ses débuts pour son amateurisme.
La chaîne se développe.
Lentement.
ET PREMIER "BON" COUP
En 2011 le groupe familial cède ses deux chaînes de la TNT, Direct 8 et Direct Star, à Canal + alors à son zénith et détenue en partie par Vivendi (et par Lagardère...).
Une belle plus value puisque la vente se fait sur une valorisation de 465 millions d'euros pour un investissement annoncé d'environ 200 millions d'euros.
Bon coup et première astuce: Bolloré demande à être rémunéré en titres Vivendi.
L'Express titre alors "Canal + met la main sur Direct 8 et Direct Star".
Sans se douter que ce serait le contraire qui se produirait.
1.7% du capital de Vivendi tombe donc dans les mains de l'entrepreneur Breton qui avait déjà acheté des titres auparavant.
Le voilà donc à la tête de moins de 5% du capital mais "ne s'interdisant pas" de passer la barre des 5%.
LA SUITE, ON LA CONNAIT
Bolloré entre au conseil de Vivendi pour soutenir son ami Jean René Fourtou qui se verra raccompagné à la porte, délicatement mais fermement, en juin 2014.
Et Bolloré prend la présidence du Conseil de Surveillance.
Parallèlement il continue à grappiller du capital.
Lentement mais sûrement.
Il prend le contrôle de Vivendi sans lancer d'OPA.
GRAND NETTOYAGE
Il réduit les...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2021
MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |