Immobilier, « Considérer que la crise de la construction neuve est liée à la loi Alur, relève au mieux du simplisme », lance Cécile Duflot
Publié le 23 juillet 2014
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« Considérer que la crise de la construction neuve est liée à la loi Alur, relève au mieux du simplisme, au pire, de la manipulation. La crise a commencé en 2008 et ses effets sur l’immobilier se font toujours ressentir. » a-t-elle déclaré, en réponse
aux multiples attaques concernant le contenu de la loi d’Accès au logement et urbanisme rénové.
Dans sa dernière note conjoncturelle, Century 21 avait appelé le gouvernement « à prendre des décisions pour éviter que la loi Alur ne plombe définitivement l’activité. Le réseau d’agences « propose que les documents requis lors de la promesse de vente puissent être transmis de manière dématérialisée et fassent l’objet d’une signature électronique. »
Mais pour l’ex-ministre, la loi Alur est « une loi structurelle qui s’attaque à des problèmes de fond et à des abus multiples, comme la lutte contre les marchands de sommeil ou la prévention des copropriétés dégradées. » « C’est une loi dont les effets bénéfiques vont être visibles au fur et à mesure des années et qui peut profondément améliorer le secteur et éviter ses effets pervers. Je veux revendiquer cette nécessité de mettre du long terme dans la politique », explique-t-elle.
Concernant la création du dispositif éponyme d’aide à l’investissement locatif, « le Duflot », la députée Europe Ecologie Les Verts, jugeait « dangereux de sevrer brutalement un secteur drogué par 4 milliards d’euros par an d’aides fiscales au locatif.[…] Mais dans l’idéal, il faudrait débrancher la perfusion. La loi Alur, si elle est bien appliquée, permettra aussi d’en finir avec les effets de rente qui maintiennent ces prix élevés. »
Pourtant, les professionnels de l’immobilier demandent un régime fiscal du locatif plus attractif, et un prêt à taux zéro accru en zones non urbaines pour redynamiser le secteur. A ces inquiétudes, Cécile Dulfot rétorque que « ces aides n’ont jamais permis de stabiliser le secteur, ni de répondre à la crise du logement. Elles amènent des chiffres artificiels de la construction : on construit là où il n’y a pas de demande et on concentre la rente immobilière sur des familles qui disposent déjà de patrimoine. »
Pour elle, l’enjeu essentiel est de sortir le secteur immobilier de sa dépendance à un soutien artificiel. « Cela fragilise le secteur de la construction et maintient des prix de l’immobilier trop élevés pour le pouvoir d’achat des Français », ajoute-t-elle.
aux multiples attaques concernant le contenu de la loi d’Accès au logement et urbanisme rénové.
Dans sa dernière note conjoncturelle, Century 21 avait appelé le gouvernement « à prendre des décisions pour éviter que la loi Alur ne plombe définitivement l’activité. Le réseau d’agences « propose que les documents requis lors de la promesse de vente puissent être transmis de manière dématérialisée et fassent l’objet d’une signature électronique. »
Mais pour l’ex-ministre, la loi Alur est « une loi structurelle qui s’attaque à des problèmes de fond et à des abus multiples, comme la lutte contre les marchands de sommeil ou la prévention des copropriétés dégradées. » « C’est une loi dont les effets bénéfiques vont être visibles au fur et à mesure des années et qui peut profondément améliorer le secteur et éviter ses effets pervers. Je veux revendiquer cette nécessité de mettre du long terme dans la politique », explique-t-elle.
Concernant la création du dispositif éponyme d’aide à l’investissement locatif, « le Duflot », la députée Europe Ecologie Les Verts, jugeait « dangereux de sevrer brutalement un secteur drogué par 4 milliards d’euros par an d’aides fiscales au locatif.[…] Mais dans l’idéal, il faudrait débrancher la perfusion. La loi Alur, si elle est bien appliquée, permettra aussi d’en finir avec les effets de rente qui maintiennent ces prix élevés. »
Pourtant, les professionnels de l’immobilier demandent un régime fiscal du locatif plus attractif, et un prêt à taux zéro accru en zones non urbaines pour redynamiser le secteur. A ces inquiétudes, Cécile Dulfot rétorque que « ces aides n’ont jamais permis de stabiliser le secteur, ni de répondre à la crise du logement. Elles amènent des chiffres artificiels de la construction : on construit là où il n’y a pas de demande et on concentre la rente immobilière sur des familles qui disposent déjà de patrimoine. »
Pour elle, l’enjeu essentiel est de sortir le secteur immobilier de sa dépendance à un soutien artificiel. « Cela fragilise le secteur de la construction et maintient des prix de l’immobilier trop élevés pour le pouvoir d’achat des Français », ajoute-t-elle.
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