Morning du 2 juin, Le dilemme
Publié le 2 juin 2021
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Surtout la Banque centrale américaine.
Jusqu'à présent, tout était simple pour elles.
Pour compenser la baisse de la croissance et les pressions déflationnistes, il suffisait de faire "whatever it takes".
C'est à dire baisser les taux d'intérêt, en dessous de zéro si nécessaire et inonder le monde de liquidités.
Mais ça c'était avant
QU'EST CE QUI A CHANGÉ?
2 éléments fondamentaux.
1. La croissance.
Les compteurs s'affolent pour 2021.
Tous les grands organismes internationaux révisent à la hausse, mois après mois, les prévisions de croissance pour 2021 mais aussi pour 2022.
Effet rattrapage après l'arrêt complet de l'économie mais aussi utilisation des stocks d'épargne des ménages et de trésorerie des entreprises.
Les banques centrales n'ont pas donc plus besoin de soutenir la reprise.
LE DEUXIÈME ÉLÉMENT FONDAMENTAL
2. L'inflation
Elle rebondit.
Très fortement aux États-Unis où elle a atteint le 4.2% le mois dernier.
Et même en Europe où elle vient, enfin, de passer la barrière symbolique des 2%
Et la hausse des prix des matières premières combinées à la hausse des salaires va alimenter ce rebond de l'inflation pendant encore quelques mois.
Les banques centrales n'ont donc plus besoin de combattre la déflation et elles devraient même revenir à leur mission originelle : maintenir l'inflation sous contrôle.
C'EST DONC TRÈS SIMPLE...
...me direz vous.
Où est le problème?
Si la croissance et l'inflation rebondissent, les banques centrales doivent remonter les taux d'intérêt et absorber une partie des liquidités qu'elles ont préalablement distribuées.
Sur le principe, vous avez raison.
Mais en réalité le problème est beaucoup plus complexe.
JE M'EXPLIQUE
Les banques centrales sont confrontées à un problème majeur.
Elles ont créé une addiction à l'argent gratuit ou magique...
Si elles commencent à réduire les doses de coke monétaire qu'elles fournissent elles vont provoquer une panique chez les junkies.
ET IL Y A TROIS FAMILLES...
...majeures de junkies.
1. Les marchés boursiers
Au moindre signe de "tapering" (réduction progressive des injections...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Jusqu'à présent, tout était simple pour elles.
Pour compenser la baisse de la croissance et les pressions déflationnistes, il suffisait de faire "whatever it takes".
C'est à dire baisser les taux d'intérêt, en dessous de zéro si nécessaire et inonder le monde de liquidités.
Mais ça c'était avant
QU'EST CE QUI A CHANGÉ?
2 éléments fondamentaux.
1. La croissance.
Les compteurs s'affolent pour 2021.
Tous les grands organismes internationaux révisent à la hausse, mois après mois, les prévisions de croissance pour 2021 mais aussi pour 2022.
Effet rattrapage après l'arrêt complet de l'économie mais aussi utilisation des stocks d'épargne des ménages et de trésorerie des entreprises.
Les banques centrales n'ont pas donc plus besoin de soutenir la reprise.
LE DEUXIÈME ÉLÉMENT FONDAMENTAL
2. L'inflation
Elle rebondit.
Très fortement aux États-Unis où elle a atteint le 4.2% le mois dernier.
Et même en Europe où elle vient, enfin, de passer la barrière symbolique des 2%
Et la hausse des prix des matières premières combinées à la hausse des salaires va alimenter ce rebond de l'inflation pendant encore quelques mois.
Les banques centrales n'ont donc plus besoin de combattre la déflation et elles devraient même revenir à leur mission originelle : maintenir l'inflation sous contrôle.
C'EST DONC TRÈS SIMPLE...
...me direz vous.
Où est le problème?
Si la croissance et l'inflation rebondissent, les banques centrales doivent remonter les taux d'intérêt et absorber une partie des liquidités qu'elles ont préalablement distribuées.
Sur le principe, vous avez raison.
Mais en réalité le problème est beaucoup plus complexe.
JE M'EXPLIQUE
Les banques centrales sont confrontées à un problème majeur.
Elles ont créé une addiction à l'argent gratuit ou magique...
Si elles commencent à réduire les doses de coke monétaire qu'elles fournissent elles vont provoquer une panique chez les junkies.
ET IL Y A TROIS FAMILLES...
...majeures de junkies.
1. Les marchés boursiers
Au moindre signe de "tapering" (réduction progressive des injections...
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