Morning du 17 mars, La gig economy
Publié le 17 mars 2021
(72 lectures)
La gig economy.
De "gig", un concert.
Avec des musiciens payés au "cachet".
À la tâche.
Une partie de cette belle économie "tech" tant vantée repose sur ce modèle financier.
Un modèle qui permet d'employer du personnel sans lui donner aucun droit.
De le payer à la tâche.
Le nouveau "lumpenprolétariat".
QUAND NOUS...
....commandons un Uber ou nous commandons un repas par Deliveroo, nous préférons ne pas penser que la personne qui nous conduit ou qui nous livre n'a aucun droit.
Qu'elle est "autoentrepreneur" ou "travailleur indépendant", une façon déculpabilisante de nommer une pratique venue des heures sombres de l'économie agricole ou du capitalisme industriel du 19ème siècle.
Comme il s'agit de sociétés "tech", de "start-ups", de la "Silicon Valley", c'est d'un coup plus glamour et moins critiquable, et comme tout se fait sur une "appli", cela devient d'un coup beaucoup plus chic qu'un sordide marché de travailleurs à la tâche.
HIER
Un évènement va peut être obliger ces champions tant admirés à respecter les règles.
Cela ne se passe pas en France.
Le champion des droits sociaux.
Non.
Cela se passe au UK.
Après avoir perdu plusieurs procès, Uber a dû accepter de considérer ses chauffeurs comme "employés".
Ils auront donc droit aux congés payés et aux cotisations retraites patronales.
Une "avancée"...on parle quand même de mesure obtenue de haute lutte dans l'économie "normale" il y a près de 100 ans.
BOULE DE NEIGE?
Cette première étape devrait faire boule de neige.
Mais cela va demander du temps.
Uber refuse toujours à ses chauffeurs UK le droit à un salaire minimum.
Ce sera le prochain combat des chauffeurs.
La Grande Bretagne est le premier pays où Uber reconnaît à ses chauffeurs le statut d'employés.
LA QUESTION...
....qui va dès lors se poser, une fois que les champions de l'économie de "partage" ou de food "tech" seront obligés de respecter les règles sociales minimales, est la rentabilité.
La plupart de ces sociétés ne sont déjà pas rentables aujourd'hui alors qu'elles sous-payent les personnes qu'elles emploient (je n'ai pas osé utiliser le terme...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
De "gig", un concert.
Avec des musiciens payés au "cachet".
À la tâche.
Une partie de cette belle économie "tech" tant vantée repose sur ce modèle financier.
Un modèle qui permet d'employer du personnel sans lui donner aucun droit.
De le payer à la tâche.
Le nouveau "lumpenprolétariat".
QUAND NOUS...
....commandons un Uber ou nous commandons un repas par Deliveroo, nous préférons ne pas penser que la personne qui nous conduit ou qui nous livre n'a aucun droit.
Qu'elle est "autoentrepreneur" ou "travailleur indépendant", une façon déculpabilisante de nommer une pratique venue des heures sombres de l'économie agricole ou du capitalisme industriel du 19ème siècle.
Comme il s'agit de sociétés "tech", de "start-ups", de la "Silicon Valley", c'est d'un coup plus glamour et moins critiquable, et comme tout se fait sur une "appli", cela devient d'un coup beaucoup plus chic qu'un sordide marché de travailleurs à la tâche.
HIER
Un évènement va peut être obliger ces champions tant admirés à respecter les règles.
Cela ne se passe pas en France.
Le champion des droits sociaux.
Non.
Cela se passe au UK.
Après avoir perdu plusieurs procès, Uber a dû accepter de considérer ses chauffeurs comme "employés".
Ils auront donc droit aux congés payés et aux cotisations retraites patronales.
Une "avancée"...on parle quand même de mesure obtenue de haute lutte dans l'économie "normale" il y a près de 100 ans.
BOULE DE NEIGE?
Cette première étape devrait faire boule de neige.
Mais cela va demander du temps.
Uber refuse toujours à ses chauffeurs UK le droit à un salaire minimum.
Ce sera le prochain combat des chauffeurs.
La Grande Bretagne est le premier pays où Uber reconnaît à ses chauffeurs le statut d'employés.
LA QUESTION...
....qui va dès lors se poser, une fois que les champions de l'économie de "partage" ou de food "tech" seront obligés de respecter les règles sociales minimales, est la rentabilité.
La plupart de ces sociétés ne sont déjà pas rentables aujourd'hui alors qu'elles sous-payent les personnes qu'elles emploient (je n'ai pas osé utiliser le terme...
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