Morning du 18 janvier, Résilience

À tout ou presque.
Et elle fait plus que résister.
Mais la bonne surprise c'est qu'elle résiste mieux à la deuxième vague de l'épidémie qu'à la première.
Nettement mieux.
90%
Une étude récente de l'OCDE basée sur des données de recherche sur Google a permis d'établir des estimations des croissances des économies les plus développées.
Selon cette étude, ces économies tournent en moyenne à 90% de leur capacité, au Printemps dernier c'était 80% seulement.
Une belle résilience.

LES RAISONS ?
Trois principalement.
1. Nous avons moins peur du virus aujourd'hui qu'en mars et avril.
Les populations se sont habituées et sont donc plus actives et mobiles, ce qui explique aussi la vitesse de propagation de la deuxième vague.
2. Les gouvernements paniquent moins aujourd'hui et réagissent de façon moins brutale.
On le voit en France avec, par exemple, les écoles qui restent ouvertes.
3. Les entreprises se sont adaptées.
Et c'est peut-être l'élément le plus spectaculaire.
Elles se sont adaptées aux nouvelles conditions de travail, et notamment de télétravail, elles ont massivement accéléré leur digitalisation et sont devenues nettement plus productives.

LE PROBLÈME
C'est que, justement, les entreprises sont devenues plus productives.
Et elles vont le rester.
Beaucoup se sont aperçus avec le confinement qu'elles pouvaient fonctionnement avec moins de personnel, beaucoup se sont rendues compte qu'une partie de leur personnel n'était pas très utile, et beaucoup ont commencé à s'apercevoir que la digitalisation pouvait leur permettre de se passer d'une partie de leurs équipes.

UNE FOIS...
...que l'épidémie sera terminée, et elle va bientôt se terminer, et une fois que l'effet retard et euphorie post-crise sera passé, les entreprises vont être à nouveau confrontées à la tendance de fond de la croissance, une croissance molle. Et face à cette croissance molle "séculaire", elles ne vont pas oublier les leçons de la crise sanitaire, et vont se ruer sur tout ce qui peut améliorer leur productivité, aux dépens de l'emploi donc.
Welcome dans un monde où le travail va être marginalisé.

QU'ONT-ILS FAIT DE NOTRE ARGENT...
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