Immobilier, les dépenses de logements ont progressé entre 1984 et 2006
Publié le 10 juillet 2014
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La part des dépenses en logement des locataires ont progressé de 7 points passant de 17% en 1984 à 24 % de leurs revenus en 2006.
L’augmentation a été particulièrement marquée dans le secteur privé. En effet, entre 1984 et 2006, les loyers dans le parc privé ont crû nettement plus rapidement que dans le parc social : +1,8 % par an en euros constants dans le parc privé, contre +1,4 % par an dans le parc social.
Ainsi, l’écart de taux d’effort entre parc privé (26 % en 2006) et parc social (22 % en 2006), s’est accru depuis 1984 mais de manière limitée : il est de 4 points en 2006, contre 2 points en 1984. « L’écart de taux d’effort entre parc privé et parc social serait de 8 points en 2006 si les locataires du social avaient les mêmes revenus moyens que ceux du privé, contre 4 points en 1984, » relève la Dress.
Depuis 30 ans, les caractéristiques des locataires du parc social se sont ainsi modifiées. En 1973, 16% de ces locataires appartenaient aux 25 % des ménages les plus modestes. Cette part est montée à 40% en 2006. Cette hausse s’explique « par une modification des dispositions légales et réglementaires régissant l’accès et le maintien dans le parc social, mais également par des évolutions sociales et économiques, notamment la hausse du chômage et du nombre de familles monoparentales. »
L’augmentation a été particulièrement marquée dans le secteur privé. En effet, entre 1984 et 2006, les loyers dans le parc privé ont crû nettement plus rapidement que dans le parc social : +1,8 % par an en euros constants dans le parc privé, contre +1,4 % par an dans le parc social.
Ainsi, l’écart de taux d’effort entre parc privé (26 % en 2006) et parc social (22 % en 2006), s’est accru depuis 1984 mais de manière limitée : il est de 4 points en 2006, contre 2 points en 1984. « L’écart de taux d’effort entre parc privé et parc social serait de 8 points en 2006 si les locataires du social avaient les mêmes revenus moyens que ceux du privé, contre 4 points en 1984, » relève la Dress.
Depuis 30 ans, les caractéristiques des locataires du parc social se sont ainsi modifiées. En 1973, 16% de ces locataires appartenaient aux 25 % des ménages les plus modestes. Cette part est montée à 40% en 2006. Cette hausse s’explique « par une modification des dispositions légales et réglementaires régissant l’accès et le maintien dans le parc social, mais également par des évolutions sociales et économiques, notamment la hausse du chômage et du nombre de familles monoparentales. »
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