Morning du 29 décembre, 15%

+6,5% pour le Dow Jones au-delà de 30 000 points, record historique
+45% (!!!) pour le Nasdaq, à près de 13 000 points, là aussi record historique.
2020, annus horribilis ? Pas pour tout le monde



Par Gauthier MAES
Responsable media
Meilleurplacement.com

MAIN STREET CONTRE WALL STREET
D’un côté, l’année a été désastreuse aux États-Unis.
Plus de 300 000 décès du Covid-19.
Une chute de 30% du PIB au T2.
Une reprise au second semestre stoppée nette par la seconde vague.
De l’autre, Wall Street affiche une forme éblouissante, avec une nouvelle année record.
Comment est-ce possible ?

ACCÉLÉRATEUR DE TENDANCE
Il y a d’abord une logique implacable.
La crise sanitaire et économique n’a pas touché toutes les sociétés de la même façon.
Certaines en ont même profité, et notamment les valeurs technologiques, et surtout les plus solides (les GAFAM…).
La crise du Covid-19 a joué le rôle d'accélérateur phénoménal de tendances.
L’automatisation, la robotisation, les biotechs et les technologies en général, le télétravail, l’internet et l’information, etc..
Et la crise est darwinienne : les plus faibles disparaissent, les plus forts ressortent encore plus fort.

FED ET TINA
L’autre élément déterminant, c’est la liquidité.
Les milliards de dollars injectés par la Fed et les banques centrales pour soutenir l’économie grippée par la crise sanitaire.
Une part de ces liquidités soutient l’économie.
Mais l’autre part, la plus grande part, est réinvestie sur les marchés financiers.
Sur des actions car les autres placements ne rapportent rien (TINA-there is no alternative).
Et sur les valeurs américaines, car elles performent, et les performances attirent les capitaux, et gonflent les performances.
De là à dire qu’une bulle est en train de se former…

VÉTOS
Le plan de relance américain ne sera, pour l'instant, pas rallongé.
Le plan initial de 900 milliards de dollars, avec un chèque de 600 dollars par Américain, a bien été ratifié par Donald Trump.
Mais le président américain voulait plus.
Les Démocrates aussi.
Alors, plutôt que...
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