Le ministre du Travail a tranché : à partir du 1er septembre, le port du masque sera obligatoire en entreprise.

Morning du 19 août, Les entreprises masquées… et gelées ?

Le ministre du Travail a tranché : à partir du 1er septembre, le port du masque sera obligatoire en entreprise.


Source :

Une mesure de sécurité sanitaire.
Mais quel impact pour la santé des entreprises ?


Par Gauthier MAES
Responsable media
Meilleurplacement.com

MASQUE OBLIGATOIRE
La décision est tombée hier : le port du masque va devenir obligatoire à la fin du mois.
C’était attendu.
Mais on ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi radicale : open-space, salles de réunion espaces de circulation, vestiaires, espace café, etc., le masque devra être porté partout (sauf les bureaux individuels), et ce même si la distance d’un mètre entre salariés est respectée.
Début août, près d’un cluster sur 4 se trouvait en entreprise. Et ce alors même que beaucoup de salariés sont en vacances et que les effectifs vont donc fortement remonter en septembre.

LE COÛT DE LA MESURE
Le patronat a tout de suite réagi, s’inquiétant de l’effet de la mesure sur la reprise de l’activité.
Le coût par salarié (gel, masques) a été estimé à 100 € par mois pour les entreprises par la CGPME (Confédération des petites et moyennes entreprises).
La mesure encourage également le télétravail. Selon la CGPME, il aurait un impact sur la production selon 86 % des chefs d’entreprise, qui mettent en avant une productivité qui baisserait de 1 à 3%.
Enfin, la mesure risque nous seulement de réactiver les inquiétudes des salariés, affaiblir la motivation, et alourdir les relations sociales. Et donc porter atteinte à leur productivité.

ACCOMPAGNER LES (PETITES) ENTREPRISES
Si on ne s’inquiète pas de la capacité des grands groupes à absorber ces coûts, la mesure affecte encore plus les PME et les TPE frappées déjà de plein fouet par la crise. Elles sont moins concernées (car moins de salariés donc moins de risques sanitaires) mais ne bénéficient d’aucune mesure dérogatoire, pour l’instant.
« S’il y a de charges supplémentaires, réclamées aux entreprises, il faudra qu’elles bénéficient d’aides supplémentaires ! » a demandé Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CPME.
Un seul dispositif d'aide existe pour les entreprises de...
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