Je vous parle d'un temps......
Publié le 17 août 2020
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Les vendanges viennent de commencer et il y a bien longtemps que les machines ont remplacé "les colles". Nos vignobles sont vendangé à 99% par des monstres d'acier accomplissant en peu de temps le travail de centaines de coupeurs et porteurs.
Les vendanges manuelles ont pratiquement disparu, mais le souvenir, lui, reste dans nos mémoires.
En ce temps là, on assistait à l'arrivée massive de vendangeurs espagnols que les viticulteurs s'en allaient chercher à la gare de Narbonne.
Il faut dire que les vendanges étaient synonymes d'embauches et de revenus supplémentaires.
Sitôt arrivés se formait plusieurs équipes qui tôt le matin partaient vers les vignes, le plus souvent sur des remorques ou même des bennes..
Des énormes " colles" avec , à la tête un "moussègne" (un chef) qui faisait régner l'ordre et imposait le rythme de la cueillette et que personne ne s'avisait à contredire.
Le raisin était transporté dans des comportes en bois chargées sur les remorques à l'aide de deux " pals"( barre de bois), utilisées par deux hommes.
Oubliant la pénibilité du travail et le seau de plus en plus lourd à mesure que s'étirait la journée, sous le soleil, la pluie et la froide rosée du matin, la bonne humeur était au rendez-vous et les cris joyeux s'élevaient souvent au-dessus des souches.
A l'heure du petit déjeuner, la "colle" entière s'asseyait au bout de la rangée pour casser la croûte, c'était un instant privilégié de récupération et d'amitié.
Les conversations allaient bon train, et chacun y allait de son couplet, de son cancan ou de sa chanson..
Tout se savait et, comme on est dans le midi, tout était exagéré..
C'était une époque!
Les vendanges manuelles ont pratiquement disparu, mais le souvenir, lui, reste dans nos mémoires.
En ce temps là, on assistait à l'arrivée massive de vendangeurs espagnols que les viticulteurs s'en allaient chercher à la gare de Narbonne.
Il faut dire que les vendanges étaient synonymes d'embauches et de revenus supplémentaires.
Sitôt arrivés se formait plusieurs équipes qui tôt le matin partaient vers les vignes, le plus souvent sur des remorques ou même des bennes..
Des énormes " colles" avec , à la tête un "moussègne" (un chef) qui faisait régner l'ordre et imposait le rythme de la cueillette et que personne ne s'avisait à contredire.
Le raisin était transporté dans des comportes en bois chargées sur les remorques à l'aide de deux " pals"( barre de bois), utilisées par deux hommes.
Oubliant la pénibilité du travail et le seau de plus en plus lourd à mesure que s'étirait la journée, sous le soleil, la pluie et la froide rosée du matin, la bonne humeur était au rendez-vous et les cris joyeux s'élevaient souvent au-dessus des souches.
A l'heure du petit déjeuner, la "colle" entière s'asseyait au bout de la rangée pour casser la croûte, c'était un instant privilégié de récupération et d'amitié.
Les conversations allaient bon train, et chacun y allait de son couplet, de son cancan ou de sa chanson..
Tout se savait et, comme on est dans le midi, tout était exagéré..
C'était une époque!