Morning du 23 mars, Magique
Publié le 23 mars 2020
(126 lectures)
Il y a quelques semaines encore, le gouvernement cherchait les moyens de faire des économies ou d'augmenter ses recettes.
La crise du coronavirus est arrivée.
Et soudain on peut sortir des centaines de milliards d'euros d'un chapeau.
On était à un ou deux milliards près, on n'est plus à 100 milliards près.
Qu'est-ce qui a changé ?
LA FIN DE L'ORTHODOXIE FINANCIÈRE
Le coronavirus a fait exploser les règles d'orthodoxie financière, même en Allemagne.
On a décidé, du jour au lendemain, sans grand sommet international ou même européen, que les déficits n'avaient plus d'importance et que les dettes n'avaient plus d'importance.
Temps extraordinaires, mesures extraordinaires...
On peut, d'un coup, contrairement à ce qu'on expliquait depuis des décennies, dépenser plus que ce qu'on gagne. Beaucoup plus même puisqu'on ne gagne plus rien avec une économie à l'arrêt.
ON DOIT LE FAIRE
On n'a pas le choix.
Le PIB des pays touchés par le coronavirus devrait baisser de 10 à 20%.
Il faut donc "compenser".
À l'euro, au dollar, au yen ou au yuan près.
Pas par des prêts ou des reports d'échéance.
Non.
En distribuant de l'argent gratuitement.
Il faut compenser la perte de revenus des personnes et la perte de revenus des entreprises.
SUIVEZ LE GUIDE
Prenons un exemple, vous allez mieux comprendre.
Le gouvernement américain va distribuer 1 000 $ à chaque habitant.
Mais les États-Unis n'ont pas ces 1 000 $.
Ils vont donc créer un déficit supplémentaire de 1 000 $.
Pour financer ces 1 000$ de déficit, ils vont donc emprunter 1 000 $.
Pour faciliter les choses, c'est la Banque centrale américaine qui va prêter les 1 000 $ à l'État américain.
Jusque-là, vous suivez ?
C'EST LÀ QUE CE DEVIENT INTÉRESSANT
Les banques centrales ne sont pas une émanation divine.
Elles aussi ont un bilan.
Comme n'importe quelle banque.
Elles aussi doivent, en théorie, équilibrer leurs comptes.
Et tous leurs gains ou leurs pertes tombent directement dans le budget des états...
Vous allez voir, c'est magique...
L’État américain doit donc 1 000 $ à la Banque centrale américaine qui doit rendre des comptes à...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
La crise du coronavirus est arrivée.
Et soudain on peut sortir des centaines de milliards d'euros d'un chapeau.
On était à un ou deux milliards près, on n'est plus à 100 milliards près.
Qu'est-ce qui a changé ?
LA FIN DE L'ORTHODOXIE FINANCIÈRE
Le coronavirus a fait exploser les règles d'orthodoxie financière, même en Allemagne.
On a décidé, du jour au lendemain, sans grand sommet international ou même européen, que les déficits n'avaient plus d'importance et que les dettes n'avaient plus d'importance.
Temps extraordinaires, mesures extraordinaires...
On peut, d'un coup, contrairement à ce qu'on expliquait depuis des décennies, dépenser plus que ce qu'on gagne. Beaucoup plus même puisqu'on ne gagne plus rien avec une économie à l'arrêt.
ON DOIT LE FAIRE
On n'a pas le choix.
Le PIB des pays touchés par le coronavirus devrait baisser de 10 à 20%.
Il faut donc "compenser".
À l'euro, au dollar, au yen ou au yuan près.
Pas par des prêts ou des reports d'échéance.
Non.
En distribuant de l'argent gratuitement.
Il faut compenser la perte de revenus des personnes et la perte de revenus des entreprises.
SUIVEZ LE GUIDE
Prenons un exemple, vous allez mieux comprendre.
Le gouvernement américain va distribuer 1 000 $ à chaque habitant.
Mais les États-Unis n'ont pas ces 1 000 $.
Ils vont donc créer un déficit supplémentaire de 1 000 $.
Pour financer ces 1 000$ de déficit, ils vont donc emprunter 1 000 $.
Pour faciliter les choses, c'est la Banque centrale américaine qui va prêter les 1 000 $ à l'État américain.
Jusque-là, vous suivez ?
C'EST LÀ QUE CE DEVIENT INTÉRESSANT
Les banques centrales ne sont pas une émanation divine.
Elles aussi ont un bilan.
Comme n'importe quelle banque.
Elles aussi doivent, en théorie, équilibrer leurs comptes.
Et tous leurs gains ou leurs pertes tombent directement dans le budget des états...
Vous allez voir, c'est magique...
L’État américain doit donc 1 000 $ à la Banque centrale américaine qui doit rendre des comptes à...
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