Morning du 18 mars, Quel impact économique ?
Publié le 18 mars 2020
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Tous les prévisionnistes sont penchés, à la maison, en chaussons ou en tongs, sur leurs calculettes pour déterminer l'impact économique de cette déflagration sanitaire.
SI...
...l'épidémie commence à régresser dans un mois et qu'elle s'arrête dans deux à trois mois, voilà ce qu'on peut dire.
LES PRINCIPALES PUISSANCES ÉCONOMIQUES...
...vont connaître une récession, c'est à dire, techniquement, deux trimestres consécutifs de croissance négative.
Avec un premier trimestre très négatif, on parle de -9% par exemple pour la Chine.
Et un deuxième trimestre négatif, mais moins dramatiquement.
LE MONDE...
...va être en récession.
Attention cependant, la définition de la récession globale pour le FMI c'est une croissance en dessous de 2.5%.
Or, nous avions déjà, avant Coronavirus, une anticipation de croissance en baisse, 2.9% seulement.
De façon certaine nous serons en dessous de 2.5%.
D'UN POINT DE VUE MACROÉCONOMIQUE
Cependant, dans l'hypothèse qui est pour l'instant admise d'une fin de crise en avril ou en mai, on n'aurait "perdu" qu'un semestre, et au pire une année si le redémarrage est laborieux et progressif comme c'est le cas en Chine.
MAIS CETTE CRISE...
...est différente des précédentes.
Et la grande différence vient du fait qu'il y a eu la crise de 2008.
Et "grâce" à 2008, on ne perd plus de temps.
Les banques centrales ont tous les pouvoirs et elles peuvent faire, quasiment, ce qu'elles veulent. Pas besoin, comme après la crise de l'euro, de sommets européens à répétition débouchant pendant des années sur des échecs.
On a maintenant admis, même les Allemands, que les banques centrales pouvaient faire "whatever it takes".
ON A ÉGALEMENT ADMIS...
...très rapidement, que le déficit budgétaire n'était plus un sujet et que la dette des États n'était plus un sujet.
Ça aussi c'est très nouveau.
ET DONC
Les banques centrales et les états ne perdent pas de temps, contrairement aux autres crises, pour intervenir.
Ils sont intervenus vite, très vite, l'avenir nous dira si cela n'a pas été même trop...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
SI...
...l'épidémie commence à régresser dans un mois et qu'elle s'arrête dans deux à trois mois, voilà ce qu'on peut dire.
LES PRINCIPALES PUISSANCES ÉCONOMIQUES...
...vont connaître une récession, c'est à dire, techniquement, deux trimestres consécutifs de croissance négative.
Avec un premier trimestre très négatif, on parle de -9% par exemple pour la Chine.
Et un deuxième trimestre négatif, mais moins dramatiquement.
LE MONDE...
...va être en récession.
Attention cependant, la définition de la récession globale pour le FMI c'est une croissance en dessous de 2.5%.
Or, nous avions déjà, avant Coronavirus, une anticipation de croissance en baisse, 2.9% seulement.
De façon certaine nous serons en dessous de 2.5%.
D'UN POINT DE VUE MACROÉCONOMIQUE
Cependant, dans l'hypothèse qui est pour l'instant admise d'une fin de crise en avril ou en mai, on n'aurait "perdu" qu'un semestre, et au pire une année si le redémarrage est laborieux et progressif comme c'est le cas en Chine.
MAIS CETTE CRISE...
...est différente des précédentes.
Et la grande différence vient du fait qu'il y a eu la crise de 2008.
Et "grâce" à 2008, on ne perd plus de temps.
Les banques centrales ont tous les pouvoirs et elles peuvent faire, quasiment, ce qu'elles veulent. Pas besoin, comme après la crise de l'euro, de sommets européens à répétition débouchant pendant des années sur des échecs.
On a maintenant admis, même les Allemands, que les banques centrales pouvaient faire "whatever it takes".
ON A ÉGALEMENT ADMIS...
...très rapidement, que le déficit budgétaire n'était plus un sujet et que la dette des États n'était plus un sujet.
Ça aussi c'est très nouveau.
ET DONC
Les banques centrales et les états ne perdent pas de temps, contrairement aux autres crises, pour intervenir.
Ils sont intervenus vite, très vite, l'avenir nous dira si cela n'a pas été même trop...
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