Morning du 27 novembre, JE VOUS PARLE D’UN TEMPS...
Publié le 27 novembre 2019
(77 lectures)
Le temps des stars de la gestion « global macro ».
Louis Bacon, le patron du hedge fund Moore Capital, a décidé d’arrêter de gérer l’argent d’investisseurs extérieurs. Lui aussi.
LES LEGENDES DE LA FINANCE
Louis Bacon est un gérant de fonds « global macro », ces hedge funds, fonds spéculatifs qui misent sur des tendances fortes sur les changes, les taux, les indices boursiers ou encore les matières premières en fonction d’une analyse macro économique approfondie.
Comme George Soros, plus connu, on encore Bruce Kovner, Paul Tudor Jones, Stan Druckenmiller, des légendes de la gestion.
LA FIN D'UNE EPOQUE
Ces gérants ont mené la danse sur les marchés et accumulé des fortunes, pour leurs investisseurs et pour eux-mêmes, des années 80, l’âge d’or, au milieu des années 2000.
Ils ont fait trembler des gouvernements, des banques centrales et provoqué des dévaluations.
Les performances de ces gérants ont chuté depuis quelques années.
Du fait de l’effondrement de la volatilité et du fait de la domination des marchés par les banques centrales.
Du fait aussi de l’explosion de la gestion quantitative.
De 1990 à 2010 les fonds global macro ont rapporté en moyenne 14.4% par an.
Cette année, ils sont à 5.6%.
Impossible de lutter contre les 25% de hausse d’indices boursiers qui ne connaissent qu’une direction.
Les fonds global macro ne représentent plus « que » 245 milliards de $, après une décollecte de 23 milliards de $ cette année.
La fin d’une époque.
ILLUSTRATION
de la baisse de volatilité qui a impacté les fonds « global macro »
Le marché des chnages.
Malgré tous les évènements économiques, financiers, géopolitiques, malgré Trump, un indice d’incertitude économique au plus haut depuis sa création par le think tank Policy Uncertainty en 1997, la volatilité sur le marché des changes s’est effondrée.
Du fait de la présence des banques centrales et de l’excès de liquidité sur les marchés.
Par exemple sur l’euro/dollar.
Volatilité au plus bas depuis 1999.
A un an, à peine au dessus de 5%.
On était à 20 % il y a 10 ans.
Another world
LA...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Louis Bacon, le patron du hedge fund Moore Capital, a décidé d’arrêter de gérer l’argent d’investisseurs extérieurs. Lui aussi.
LES LEGENDES DE LA FINANCE
Louis Bacon est un gérant de fonds « global macro », ces hedge funds, fonds spéculatifs qui misent sur des tendances fortes sur les changes, les taux, les indices boursiers ou encore les matières premières en fonction d’une analyse macro économique approfondie.
Comme George Soros, plus connu, on encore Bruce Kovner, Paul Tudor Jones, Stan Druckenmiller, des légendes de la gestion.
LA FIN D'UNE EPOQUE
Ces gérants ont mené la danse sur les marchés et accumulé des fortunes, pour leurs investisseurs et pour eux-mêmes, des années 80, l’âge d’or, au milieu des années 2000.
Ils ont fait trembler des gouvernements, des banques centrales et provoqué des dévaluations.
Les performances de ces gérants ont chuté depuis quelques années.
Du fait de l’effondrement de la volatilité et du fait de la domination des marchés par les banques centrales.
Du fait aussi de l’explosion de la gestion quantitative.
De 1990 à 2010 les fonds global macro ont rapporté en moyenne 14.4% par an.
Cette année, ils sont à 5.6%.
Impossible de lutter contre les 25% de hausse d’indices boursiers qui ne connaissent qu’une direction.
Les fonds global macro ne représentent plus « que » 245 milliards de $, après une décollecte de 23 milliards de $ cette année.
La fin d’une époque.
ILLUSTRATION
de la baisse de volatilité qui a impacté les fonds « global macro »
Le marché des chnages.
Malgré tous les évènements économiques, financiers, géopolitiques, malgré Trump, un indice d’incertitude économique au plus haut depuis sa création par le think tank Policy Uncertainty en 1997, la volatilité sur le marché des changes s’est effondrée.
Du fait de la présence des banques centrales et de l’excès de liquidité sur les marchés.
Par exemple sur l’euro/dollar.
Volatilité au plus bas depuis 1999.
A un an, à peine au dessus de 5%.
On était à 20 % il y a 10 ans.
Another world
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