C'est parti.

Morning du 26 novembre, Brexit means Brexit ?

C'est parti.


Source :

Theresa May a obtenu un accord avec l'Union Européenne.
Il a été approuvé et signé par les 27 dirigeants de l'Union.
Le divorce est prononcé. Après 45 ans d'union.
Il reste une étape. Mais une étape majeure: l'approbation par le Parlement britannique.
PAS DE PLAN B
C'est le message que va répéter Theresa May pendant les deux semaines qui viennent pour convaincre les parlementaires: il n'y a pas de plan B.
C'est ce deal ou no deal. And no deal c'est le chaos.

SOFT BREXIT
Cet accord de 585 pages est un soft Brexit. Très soft Brexit. Cela va même plus loin: une grande partie des sujets qui fâchent n'ont pas été résolus. On s'est uniquement mis d'accord qu'on se donnait du temps pour les résoudre.
Avec une période de transition qui va démarrer le 29 mars 2019, date officielle du Brexit, à décembre 2022. Et cette période de transition pourra même encore être prolongée.

POURQUOI LE PÉTROLE S'EST IL EFFONDRÉ
Avant de rebondir un peu ce matin, le pétrole s'était effondré.
De plus de 30% en quelques jours.
À son plus bas niveau depuis un an.
Avec une liquidation dans la panique des positions à la hausse des fonds spéculatifs.
Ces fonds avaient misé sur un retour du pétrole à 100$, anticipant une raréfaction de l'offre liée aux sanctions contre l'Iran.
C'était sans compter sur le pragmatisme/cynisme de Trump qui, pour faire baisser le prix de l'essence et le prix du pétrole, a permis à la plupart des gros pays importateurs comme la Chine et l'Inde de continuer à acheter du pétrole iranien.

COMMENT TRUMP A ARNAQUÉ L'ARABIE SAOUDITE?
Trump a demandé à l'Arabie Saoudite d'augmenter sa production en promettant des sanctions plus sévères contre l'Iran.
L'Arabie Saoudite s'est exécutée.
Mais Trump a finalement exempté la plupart des acheteurs de pétrole iranien.
Résultat : le pétrole iranien continue à se déverser sur le marché en même temps que le pétrole saoudien.
Les Saoudiens n'ont pas vraiment pu réagir car ils étaient en pleine affaire Khashoggi et avaient besoin de l'appui de Washington...

ET MAINTENANT?
L' Arabie Saoudite, flouée, va sûrement tenter d'obtenir une baisse des quotas de production à la réunion...
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