Morning du 31 octobre, Europe, Le coup de mou
Publié le 31 octobre 2018
(73 lectures)
2018 DEVAIT ÊTRE L'ANNE DE L'EUROPE
Il faut se rappeler qu'en début d'année, les analystes et les gérants étaient à nouveau très positifs sur l'Europe. L'Europe était passée de zone à éviter totalement au début de l'année 2017 à zone d'attraction majeure car l'Europe cumulait plusieurs avantages : une croissance forte mais également une stabilité politique, malgré les risques en Italie et la situation de l'Espagne, une stabilité politique marquée par un leadership fort de la zone euro avec une Merkel qui avait repris la situation en mains en tandem avec Macron.
Mais rien ne s'est passé comme prévu
CROISSANCE EN PANNE
Après 2 trimestres relativement solides, l'économie européenne s'est contractée : 0,2 % de hausse au 3ème trimestre, deux fois moins que le niveau attendu par les analystes. La Commission européenne doit présenter le 8 novembre de nouvelles prévisions économiques, et elle risque d'abaisser son objectif en dessous de la barre des 2 %.
POLITIQUE INCERTAINE
Avec l'élection d'Emmanuel Macron et la réélection d'Angela Merkel, on s'attendait à un renforcement de l'axe Paris-Berlin et une accélération du projet de réforme de l'Europe, avec un renforcement de la gouvernance, notamment financière. C'était un facteur important de soutien de l'euro notamment. Plus d'Europe, une Europe plus unie, on avait même évoqué la nomination d'un Ministre des Finances européen.
Tout cela n'est plus d'actualité. Merkel prépare son départ et Marcon n'a jamais vraiment pesé. L'Europe souffre de plus en plus des tensions commerciales, des négociations du Brexit, et aussi dernièrement de l'affrontement entre Bruxelles et Rome sur le budget italien
AVARIA
Le ralentissement de la croissance est encore plus marquée en Italie : 0 % au T3. Le PIB de la péninsule n'a donc pas progressé entre juillet et septembre, une première sur un trimestre depuis 2015. La baisse...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Il faut se rappeler qu'en début d'année, les analystes et les gérants étaient à nouveau très positifs sur l'Europe. L'Europe était passée de zone à éviter totalement au début de l'année 2017 à zone d'attraction majeure car l'Europe cumulait plusieurs avantages : une croissance forte mais également une stabilité politique, malgré les risques en Italie et la situation de l'Espagne, une stabilité politique marquée par un leadership fort de la zone euro avec une Merkel qui avait repris la situation en mains en tandem avec Macron.
Mais rien ne s'est passé comme prévu
CROISSANCE EN PANNE
Après 2 trimestres relativement solides, l'économie européenne s'est contractée : 0,2 % de hausse au 3ème trimestre, deux fois moins que le niveau attendu par les analystes. La Commission européenne doit présenter le 8 novembre de nouvelles prévisions économiques, et elle risque d'abaisser son objectif en dessous de la barre des 2 %.
POLITIQUE INCERTAINE
Avec l'élection d'Emmanuel Macron et la réélection d'Angela Merkel, on s'attendait à un renforcement de l'axe Paris-Berlin et une accélération du projet de réforme de l'Europe, avec un renforcement de la gouvernance, notamment financière. C'était un facteur important de soutien de l'euro notamment. Plus d'Europe, une Europe plus unie, on avait même évoqué la nomination d'un Ministre des Finances européen.
Tout cela n'est plus d'actualité. Merkel prépare son départ et Marcon n'a jamais vraiment pesé. L'Europe souffre de plus en plus des tensions commerciales, des négociations du Brexit, et aussi dernièrement de l'affrontement entre Bruxelles et Rome sur le budget italien
AVARIA
Le ralentissement de la croissance est encore plus marquée en Italie : 0 % au T3. Le PIB de la péninsule n'a donc pas progressé entre juillet et septembre, une première sur un trimestre depuis 2015. La baisse...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2018
MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières |