Les investisseurs n'ont pas aimé le budget Italien. La bourse Italienne a baissé, les taux Italiens ont monté et l'euro a chuté en dessous de 1.16$. En cause: un déficit budgétaire de 2.4%, largement supérieur aux 1.6% initialement prévus. Et on lit un peu partout des commentaires alarmistes et critiques sur l'Italie...

Morning du 1 octobre, BUDGET ITALIEN: PAS SI SIMPLE

Les investisseurs n'ont pas aimé le budget Italien. La bourse Italienne a baissé, les taux Italiens ont monté et l'euro a chuté en dessous de 1.16$. En cause: un déficit budgétaire de 2.4%, largement supérieur aux 1.6% initialement prévus. Et on lit un peu partout des commentaires alarmistes et critiques sur l'Italie...


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MAIS CE N'EST PAS AUSSI SIMPLE
Plusieurs remarques:1/ Le gouvernement Italien tient ses promesses électorales. Ce budget comporte les mesures que les deux partis de la coalition avaient dans leurs programmes. De la baisse des impôts au revenu citoyen. 2/ Ce budget est un budget de "relance". Et il s'inscrit dans une tendance de fond en Europe: la fin de l'austérité. La volonté de sortir des années d'austérité, particulièrement brutales pour des pays comme la Grèce ou le Portugal. 3/ La Banque centrale Européenne continue à raser gratis avec des taux extrêmement bas et des rachats massifs de dettes, certes en diminution, mais des rachats de dettes quand même et cela facilite la vie de la coalition Italienne.

IL Y A DEUX PROBLEMES
La dette Italienne. Elle dépasse les 130% du PIB. Mais le ministre des Finances Italien vient de déclarer qu'avec une croissance de 1.6% l'année prochaine et 1.7% en 2020, la dette restera sous contrôle. De toutes façons 130% du PIB ou pas, la BCE continuera à acheter de la dette Italienne et donc de protéger l'Italie. Donc la dette n'est pas vraiment un problème.
Non, le vrai problème c'est que cette coalition de partis démagogues est parvenue à se mettre d'accord, qu'elle a réussi à concilier deux programmes électoraux diamétralement opposés, qu'elle pourrait réussir à relancer l'économie Européenne et donc qu'elle pourrait durer. Et ça c'est une mauvaise nouvelle.

LA CONSECRATION DU JOUR
Et quelle consécration.
Qui aurait pu imaginer de pouvoir vivre cela un jour?
Première page du Financial Times ce matin.
En gros, en très très gros.
"Paris poised to be post-Brexit EU trading hub".
On aurait gagné la bataille du post Brexit?
On aurait mis Francfort KO?
C'est ce que pense le FT qui se base sur les décisions de Bank of America, Citigroup, BlackRock ou encore JP Morgan de localiser à Paris une partie de...
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