Morning du 12 septembre, DEFICIT: LE RECUL
Publié le 12 septembre 2018
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On reste certes en dessous de la barre fatidique des 3% mais c'est clairement un mauvais signal.
La raison invoquée est le ralentissement de la croissance.
LA DECEPTION
2.8% au lieu de 2.3%.
L'excuse invoquée: le ralentissement de la croissance.
Ce recul met en lumière le problème majeur de nos finances publiques: l'absence de plans de réduction des dépenses publiques.
Tout repose sur les rentrées fiscales avec un taux de prélèvement le plus élevé d'Europe et un des plus élevés du monde: quand la croissance ralentit, les rentrées fiscales baissent et le déficit public dérape.
CONSEQUENCES
Cette révision à la baisse a deux conséquences majeures.
Tout d'abord un accroissement accéléré de notre dette. Une dette qui dépasse déjà les 100% du PIB. Une dette que nous finançons à des taux historiquement bas heureusement. Pour l'instant.
L'autre conséquence c'est la perte de confiance de notre partenaire allemand dans notre capacité à redresser nos finances publiques, ce qui va entraîner une réticence de sa part pour toute initiative de relance européenne.
PENDANT CE TEMPS EN ALLEMAGNE
On se querelle.
Du fait d'une situation inverse de la France.
Du fait de l'accroissement du surplus budgétaire.
Chaque parti a ses idées sur les façons d'utiliser cette cagnotte pléthorique mais personne n'a la même idée.
Même au sein de la coalition gouvernementale.
Décidément, en Allemagne, le consensus a du plomb dans l'aile. Mais pas les finances publiques.
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
La raison invoquée est le ralentissement de la croissance.
LA DECEPTION
2.8% au lieu de 2.3%.
L'excuse invoquée: le ralentissement de la croissance.
Ce recul met en lumière le problème majeur de nos finances publiques: l'absence de plans de réduction des dépenses publiques.
Tout repose sur les rentrées fiscales avec un taux de prélèvement le plus élevé d'Europe et un des plus élevés du monde: quand la croissance ralentit, les rentrées fiscales baissent et le déficit public dérape.
CONSEQUENCES
Cette révision à la baisse a deux conséquences majeures.
Tout d'abord un accroissement accéléré de notre dette. Une dette qui dépasse déjà les 100% du PIB. Une dette que nous finançons à des taux historiquement bas heureusement. Pour l'instant.
L'autre conséquence c'est la perte de confiance de notre partenaire allemand dans notre capacité à redresser nos finances publiques, ce qui va entraîner une réticence de sa part pour toute initiative de relance européenne.
PENDANT CE TEMPS EN ALLEMAGNE
On se querelle.
Du fait d'une situation inverse de la France.
Du fait de l'accroissement du surplus budgétaire.
Chaque parti a ses idées sur les façons d'utiliser cette cagnotte pléthorique mais personne n'a la même idée.
Même au sein de la coalition gouvernementale.
Décidément, en Allemagne, le consensus a du plomb dans l'aile. Mais pas les finances publiques.
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